Skip to content
[font_awesome icon="phone" margin_right="5px" color="#000"] 01 42 59 15 27 [font_awesome icon="envelope" margin_right="5px" margin_left="20px" color="#000"] patrick@rouillier.com [font_awesome icon="user" margin_right="5px" margin_left="20px" color="#000"] [wp_login_url text="User Login" logout_text="Logout"]

Y a-t-il vraiment plusieurs religions ?

Il y a des limites à notre condition d’humain. Chacun de nous en est conscient qu’il s’agisse de limites dans le temps, dans l’espace, dans nos capacité d’agir. Comme chaque fois que nous sommes confrontés à des limites la question se pose : « Qu’y à-il au-delà de ces limites ? ». C’est dans cette interrogation que prennent naissance les religions.

La solution est introuvable car nous ne sommes capables d’imaginer, de nous représenter que ce qui est de notre domaine de connaissance, c’est à dire ce qui est dans le périmètre de notre condition humaine. Comment imaginer ce qui peut exister au-delà de l’univers connu. Soit, par exemple, on imagine que l’univers n’a pas de limite et cette notion d’infini n’a aucun sens dans le domaine humain, soit l’univers a une limite et qu’y a-t-il au-delà ?

C’est la porte ouverte à l’imagination

  1. Les scientifiques utilisent à foison la notion de zéro et d’infini, qu’il s’agisse du temps et de l’espace, voire d’autres grandeurs comme la température, voire de la masse, de l’intensité ou autres. C’est couramment admis dans le théories scientifiques mais dépourvu de sens dans le domaine humain.
  2. Dans les religions on est aussi obligé d’imaginer l’imaginable. Une sorte d’entité supérieure, indépendante de toute contingence humaine et par sa positon transcendantale gérant ce qui dépasse la condition humaine. Le concept de dieu est créé
  3. Un fois ce concept créé il faut lui créer des relations avec le monde des humain faute de quoi il ne nous servirai pas à grand-chose. Mais pour lui créer ces relations ont est bien obligé de lui trouver une incarnation humaine qui lui serve de « passeur », quelles relation pourrait avoir une entité transcendantale avec nous pauvre humains
  4. Chaque religion a trouvé son incarnation humaine de son dieu. Les chrétiens ont choisi Jésus, fils de dieu mais fait homme, les musulmans ont Mahomet prophète de Allah, les juifs Moïse et ses tables de la loi, les bouddhiste ont Bouddha et son enseignement sacralisé, et les hindouiste les avatars humain de leur divinités. C’est à travers ces représentations que se fait la communication, sans cela impossible, entre l’entité divine et les humains.
  5. Ce n’est sans doute pas une coïncidence si ces communications se font sur le forme de lois. En gros : « tu feras ça, tu ne feras pas ça »’est un invariant dans les religions que dieu fixe les règles du vivre en société, les limites du bien et du mal.
  6. Coïncidence encore, les règles de vivre ensemble fixées par les divers dieux sont très similaires à celles fixées dans les sociétés organisées non religieuse. On retrouve toujours la notion de partage, associée à la notion de propriété, la notion de protection des plus faibles impliquant une certaine inégalité, la protection de la cellule familiale … enfin les règles du vivre ensemble qui permettent à une société de fonctionner sans trop de conflits
  7. Bien sur la différence est que dans les sociétés religieuse le respect des lois divines est récompensé par une sorte de vie éternelle heureuse alors que dans les société laïques le respect des lois fait appel à un certain sens civique.

Ces similitudes entre les diverses religions ainsi que l’athéisme interroge. Qu’est ce qui justifie un tel fossé culturel entre les divers cultes ?

  1. Prenons l’idée de dieu, ou de l’infini pour les athées. Elles sont impossibles à imaginer, à se représenter pour un humain. L’infini, le néant (zéro), une entité transcendantale, cela ne peut avoir pour nous aucun sens, c’est un concept qui échappe totalement à nos critères humains (puisque par essence en dehors de notre univers). C’est un concept abstrait dont des prêcheurs nous ont inculqué une représentation qui peut nous satisfaire mais qui est un non-sens absolu.
    se pose alors la question de la coexistence de plusieurs dieux. Peut-on utiliser notre système de numération dans un univers transcendantale, cela a-t-il un sens de compter des entités dont on ne sait pas ce qu’elles peuvent être. La transcendance peut-elle se diviser, s’additionne … autant de questions absurdes.
  2. Quand aux religions elles sont toutes fondées sur des récit apocryphes (les textes sacrées) qui auraient été proférés par des humains représentant de dieu sur terre (Jésus, Moïse, Mahomet, Bouddha étant un cas un peu plus original puisqu’il était homme avant de devenir divinisé). Il n’est pas un dogme des religions qui n’ait été inventé par les humains au hasard des nécessités géopolitiques, culturelles, sanitaires, de pouvoir. Si la notion de dieu et de nature transcendantale, métaphysique, les religions sont toutes de nature humaine. Il n’y a rien de divin dans la pratique des religions, uniquement une organisation cultuelle des communautés qui préside plus de rituels humains que divin. S’il existe plusieurs religions c’est que selon les époques, les régions, les circonstances les communautés religieuses ont développés des règles, de dogmes, de rituels différents tout comme les sociétés développent les organisations nécessaires à leur survie. Les diverses religions ne sont en fait que diverses évolutions clturelles
  3. Il existe cependant une différence entre les croyances scientifiques et religieuses. Pour les scientifiques les croyances sont toujours temporaires. Le grand principe des théories scientifiques et qu’elles ne sont valable que dans le temps ou elles sont conçues. Elle sont inexorablement vouée à être remise en cause. Un scientifique se trompe toujours. Aristote a tout faux, Newton est dépassé, la loi de Lavoisier (rien ne se perd rien ne se crée) à été démentie par la découverte de la radioactivité avant que Einstein ne la remette en vigueur en démontrant l’équivalence de la matière et de l’énergie.
    Pour les religions les dogmes sont issus de dieu et par la même intemporels. Ce que dieu a fait, seul dieu peut le défaire
    Le scientifique admet sont erreur, le religieux jamais. En quelque sorte on peut croire, mais évitons de croire dans les pratiques.
Print Friendly, PDF & Email

Cet article comporte 0 commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Back To Top