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Qu y a t-il après la mort ? … c’est une bonne question, Oui, mais qu’y a t-il avant la mort ?

La mort est la grande angoisse de chacun, on peut dire qu’elle nous pourrie la vie ! Pourtant le grand mystère n’est pas la mort, le mystère devrait être la vie, et la mort la simple fin de la vie. Dites moi ce qu’est la vie, et je vous dirais ce qu’est la mort.
mort

On est plutôt familier avec la mort des autres et le rituel qui l’accompagne. La maladie, les interrogations sur l’euthanasie, le dernier souffle, l’enterrement ou la crémation, les querelles pour l’héritage, les souvenirs, les commémorations, … nous ne pouvons voir notre mort qu’a partir de la représentation de la mort des autres.  Elle est donc pour nous synonyme de deuil, douleurs, absence. Par contre il nous impossible d’envisager comment le défunt envisage sa propre mort,ou  ce que peut être notre mort, vue par nous. Peut être n’est ce pas aussi dramatique que cela … qui peut savoir ?
Et si notre mort n’avait rien à voir avec celle des autres ! Idée farfelue à priori, mais peut être pas tant que cela.

Dans son roman « La voie royale », André Malraux faisait dire à son héros (Perken je crois)

Ce qui est difficile dans la mort, c’est d’arrêter d’écrire sa biographie !

J’ai interprété cela comme ce n’est pas la perte du « moi » qui est grave, mais celle du « soi », la perte de son images parmi les autres, la perte de son positionnement, de son identité.

Cela m’a donné une idée (farfelue bien sur !). Et si la mort n’était pas sa propre disparition dans un monde qui reste, mais la disparition du monde avec un moi qui reste ! Ce serait l’univers de nos représentations mentales qui s’effacerait, donc notre sentiment d’exister, nos positionnements, nos capacité d’analyse critiques qui partiraient. Notre « soi «  s’effacerait pour laisser place à notre « moi ».

Cette idée sotte n’est pas sans fondement. Chez les religieux en générale, le corps meurt, mais l’âme subsiste, l’essence de l’être, son entité subsiste ! … une vision qui n’est pas très éloignée de ce que j’avance !

Rappelons nous Bouddha, il reste 3 ans assis sous un figuier à faire le vide dans son esprit, éliminer tout relations au monde, toutes représentations, toutes émotions, … et il atteint la vrai vie, celle de son être intime, il devient « son entité ». Ce que Bouddha appelle la vie est ce que je propose comme définition de la mort. Etrange non ! Ce que j’appelle la vie est pour Bouddha une sorte de mort ! C’est à rien n’y comprendre !

Bouddha à passé sa jeunesse sous un figuier à se couper du monde pour réellement exister, moi, au contraire, j’avais le foot, ma famille, les copains, les filles, la tendresse, les émotions, ..pour vivre ! Comment choisir, comment juger ?

un individu dans un système peut juger de la pertinence de la vision du monde d’un autre individu ,dans son système ou dans un autre, car Il devient un observateur extérieur
Un individu, dans son système de vision du monde ne peut apprécier la pertinence de son système. On ne peut évaluer les critères d’un système en utilisant justement les critères de ce système, il faut avoir recours à une aide extérieur. C’est le rôle de la communication entre les être de permettre à chacun de faire évoluer sa vision en la confrontant à la vision des autres

La fonction du thérapeute, par exemple, c’est d’être un observateur extérieur. Un individu ne peut corriger les incohérence de sa psyché en utilisant précisément les mécanismes qui ont conduit à cette incohérence. Il lui faut une aide extérieure qui induise le passage par d’autres mécanismes jusque là ignorés.

C’est le point faible de nos « grand philosophe », petits grands hommes dans un rond comme disait Cyrano, de vouloir refaire le monde en tournant en rond dans le petit monde qu’ils ont crées. Il ne refont pas le monde, il refont leur monde. C’est une attitude stérile. Seule la confrontation et l’acceptation de idées de autres peuvent être fructueuses, seule une influence extérieure peut nous faire progresser.

Pour en revenir à la notion de la mort, il nous faudrait donc choisir entre disparaître et laisser le monde derrière nous, quelle angoisse ! ou rester et voir le monde disparaître, quelle tristesse !

Si nous voyons la mort comme la disparition de la conscience cognitive et émotionnelle, nous voila projeté dans un univers ou les morts ne disparaissent pas mais restent à jamais présent. C’est un univers pas éloigné de celui des aborigènes, des anciens indiens d’Amérique, de beaucoup de tribus dites primitives, dans lesquels les morts restent présent … mais disparaissent avec la résilience de leur souvenir dans la mémoire des vivant . Si les vivants les oublient, les morts disparaissent à jamais !
C’est un vision de la mort bien moins anxiogène que celle projetée dans nos civilisations occidentales et moderne !

Comme quoi cette idée n’est pas si folle que ça !

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