Skip to content
[font_awesome icon="phone" margin_right="5px" color="#000"] 01 42 59 15 27 [font_awesome icon="envelope" margin_right="5px" margin_left="20px" color="#000"] patrick@rouillier.com [font_awesome icon="user" margin_right="5px" margin_left="20px" color="#000"] [wp_login_url text="User Login" logout_text="Logout"]

Pourquoi le nom de “Psychologie relativiste” ?

Après avoir développé un nouveau modèle théorique pour la psychologie, se pose comme pour tout nouveau-né le problème de lui choisir un nom. Ce dernier doit, autant que possible refléter l’esprit de ce modèle et en être l’icône.

Rappelons tout d’abord qu’il s’agit d’un modèle théorique, mais absolument pas le développement d’une méthode thérapeutique. Par contre, les thérapeutes peuvent trouver dans ce modèle un support théorique à leur travail. Disons que ce modèle s‘adapte particulièrement bien aux thérapies comportementales et cognitive, plutôt bien à la plupart des psychothérapies. Le travail psychanalytique est assez bien supporté par le modèle, mais nécessite une transposition dans les termes pas faciles à accepter pour les psychanalystes.

Le modèle étant basé sur la notion de relations, d’analyse critique des situations, du positionnement du sujet par rapport à son environnement j’avais choisi le nom de « psychologie situationniste ». Après réflexion je trouve à ce vocable une connotation trop « opportuniste » à la fois déplaisantes et conjoncturelle.

J’avais, au début, opté pour le terme « psychologie relativiste » que j’avais dans un premier temps repoussé car rappelant un peu trop la théorie de la relativité d’Einstein qui est en principe d’un tout autre domaine.

Après réflexion plus avancée, j’ai fini quand même par choisir ce nom pour ce modèle. En effet, dans la théorie de la relativité Einstein considère dans sa notion d’espace-temps les divers corps célestes en relation entre eux à travers les déformations de l’espace-temps induites par chacun d’eux. Ceci n’est guère éloigné du modèle de psychologie étudié dans lequel les individus sont considérés, non pas comme isolés, mais dans le cadre de leur réseau d’interactions. Un individu n’existe que par ses relations aux autres, par la communication, ses attitudes, ses positionnements qui lui donnent sa vérité, son identité. Le terme de « psychologie relativiste » m’a finalement apparu comme tout à fait approprié.

Dans ce modèle de psychologie le fait d’exister est intimement lié à la création d’images mentales dans la conscience. C’est cette production de représentation dans le domaine plutôt cognitif (mais pas que …) de la mémoire qui est la seule génératrice de vécu. Hors ses représentations l’individu n’existe que dans un état végétatif, hors conscience de son existence même.

Dans le processus de communication, le sujet soumet les messages qu’il reçoit à une analyse critique en les confrontant à son vécu historique formalisé dans sa conscience pour en trouver la représentation qui s’intégrera le mieux au réseau logique existant. Ce faisant il installe son positionnement par rapport aux messages, il enrichi sa conscience, forge son identité, et devient plus autonome et indépendant des autres. Cette identité, son vécu historique est sa conscience même d’exister, d’être.

Communication, analyse critique, positionnement, formation d’une identité, sont d’absolues nécessité pour exister, ou plutôt pour avoir le sentiment d’exister.

Print Friendly, PDF & Email

Cet article comporte 0 commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Back To Top