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L’intelligence artificielle en “psychologie relativiste”

C’est l’un des grands espoirs des « technico-progressistes. On espère ainsi pouvoir suppléer à l’intelligence humaine pour accomplir des tâches dont l’homme souhaite s’affranchir. Dans les rêves les plus fous on espère la réalisation de véritables androïdes qui seraient à la disposition de chacun pour le servir et obéir à ses moindres ordres. On inventerai alors une sorte d’esclave moderne qu’on pourrait asservir à son gré et sans culpabilisation (puisqu’il s’agit d’un androïde et non un humain).

La « psychologie relativiste » va nous permettre de décrire les contours de ce fol espoir et dégager le possible du mirage.

Chez l’être humain, les attitudes (c’est à dire le positionnement vis à vis des événements, des autres humains, des situations) qui vont déterminer nos comportements sont essentiellement du ressort de la conscience cognitive. Celle-ci est la formalisation du monde des émotions dans un réseau de représentations mentales liées entre-elles par un ensemble de liens logiques construit au cours de nos expériences. Nos comportements sont donc, au plus profond de nous et malgré leur rationalité, sous-tendus par nos émotions.

Pour le robot les comportements sont également le fait d’une forme de « conscience cognitive », réseau logique de liens entre des concepts jouant le rôle des représentations mentales. Par contre cette conscience n’est plus sous-tendue par une conscience émotionnelle chaotique mais par un « programme » crée par un développeur. Le comportement du robot sera déterminé par le vouloir du programmeur ou de son donneur d’ordre. Il sera conforme aux objectifs que les créateurs ont souhaités, sans qu’il soit possible de s’en éloigner. Même si le comportement présente un caractère un peu aléatoire, il s’agit d’un hasard déterminé (une « randomisation ») dont les contours sont fixés dans le programme.

Pour l’être humain la situation est différente. La construction de la conscience cognitive se fait sur le lit de la conscience émotionnelle, sans structure, sans organisation, une forme de chaos. On ne peut savoir si la formalisation et la structuration de la conscience cognitive et prédéterminée par les expériences (il existerai un déterminisme qui réduirai à néant le libre arbitre de l’homme)  ou si au contraire elle se construit un peu au hasard et appuyée sur le libre arbitre, …mais ce qui est certain c’est que les mécanismes par lesquels se construit ce niveau de conscience sont si complexes, si insaisissables, si difficiles à appréhender qu’il apparaissent voué à un libre arbitre sinon à un hasard !

Chez un robot on arrivera certainement sous peu à simuler une conscience cognitive fictive (Rom et Ram d’un ordinateur, alliés à une entité programmatique) qui imitera assez bien celle de l’humain. En ce qui concerne la conscience émotionnelle, qui pourrai compléter la représentation de l’humain, la réalisation de son modèle n’est pas pour demain. Les robots ne sont pas près de ressentir des émotions.

A ceux qui s’inquiètent de voir un jour les robots prendre le pas sur l’homme, qu’ils se rassurent, ce n’est pas demain que les machines se doterons d’une conscience émotionnelle qui pourra suggérer leurs attitudes. Les robots resterons sous contrôle des programmes crées par l’homme et sur lesquels celui-ci gardera la main … et puis on peut toujours retirer les piles !

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