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Les religions, grandeur et mystification.

Le problème de la transcendance et un point fondamental de la philosophie et principalement de la métaphysique. Chacun le résous à sa manière. Certains  y croient farouchement, d’autres la nient avec obstination, d’autres se réfugient dans le doute agnostique, et enfin, les moins nombreux ne s’en préoccupent guère. Pour ces derniers, dont je suis, la transcendance étant par  essence de nature non humaine ne peut s’envisager dans l’univers des hommes (fait de représentations construite à partir de nos références terrestres)

Pourtant toutes les religions, les rites tribaux, se sont toujours construits autour de représentations anthropomorphiques de leurs dieux, tant sur leurs aspects physiques, que sur leurs réactions émotionnelles, leurs comportements, et leurs morales. Les dieux Assyriens, Égyptiens, Aztèques, avaient leur représentation sous forme humaines, des désirs et des aspirations qui nous seraient proches. Le panthéon gréco-romain est un formidable mélange entre des pouvoirs divins et des comportements parfaitement humains. L’Hindouisme et sa trilogie (Brahma, Vishnou, Shiva) respecte ces principes de bases. De plus toutes ses doctrines s’inscrivent dans des récits parfaitement en phase avec nos vécus d’homme. Ces récits vont tous de la genèse à l’éternité, en passant par la vie quotidienne.

Nos religions « dites modernes » n’échappent pas à la règle. Si le judaïsme et les religions dérivées font un peu bande à part en ce qui concerne la représentation de dieu, ils sont parfaitement anthropomorphiques en ce qui concerne les morales et le récit ( Bible, Évangiles, Coran)

Chacune d’elle consiste, en général, en un simple manuel de « vivre ensemble » que n’importe lequel d’entre nous aurais pu écrire. Rien de magique, rien de bien différent d’une loi républicaine. Les petites différences entre les lois édictées par chaque dieu tiennent généralement aux différents contextes sociétaux dans lesquelles elles s’appliquent.

Il est intéressant de constater que chaque religion considère avec un certain mépris condescendant les bases sacrées, les rites, et les pratiques de autres religions. Quand on pense détenir « la vérité » les simagrées des autres semblent ridicules et totalement hors de propos. Quand on est dégagé de l’emprise de toutes religion on trouve tous ces costumes, ces pratiques , ces dogmes canoniques tous aussi désuet les uns que les autres.

Devant de telles incohérences, on peut se demander comment des croyants peuvent croire en des choses aussi peu crédibles

Aux états unis la religion est presque institutionnelle, et pourtant ce pays a applaudi quand la bombe atomique a détruit Hiroshima et Nagasaki. Il a supporté la guerre en Corée , le massacre des populations civiles au Vietnam, les guerres en Afghanistan et en Irak, le lobby des armes.  C’est également le pays chantre du libéralisme ou les plus fort écrasent les plus faibles, ou on a la haine du communisme qui pourtant (dans son esprit) prône l’égalité et la solidarité. C’est le pays de la loi du plus fort ! tout ceci est bien loin de sa foi chrétienne.

Devant tant  d’éloignement d’une vérité crédible on peut se poser la question : « les croyants croient-ils vraiment en dieu ? »

 

Crédibilité des textes sacrées

Toutes les religions fonctionnent sur le même principe. Elles se réfèrent à un texte sacré qui contiendrait la parole du dieu concerné. Pour les juifs et les protestants il s’agit de la bible, pour les catholiques des évangiles et pour les musulmans du coran, pour les indouistes les 4 véda. Aucun de ces documents n ont été écrit par celui qui les a professés. La bible a été rapportée oralement avant d’être écrite, les évangiles n’ont, ni été écrit par Jésus, ni par ses apôtres, le Coran n’a pas été écrit par Mahomet, mais sont le fruit d’une transmission orale dont la crédibilité n’est pas prouvée. Rien ne prouve qu’il reflètent la pensée de celui qui  en est à l’origine. Si on peut admettre qu’ il respectent dans l’esprit l’idée originale, il  est certain qu’ en faire une lecture littérale est une pure escroquerie intellectuelle. Les intégristes qui prétendent suivre à la lettre les préceptes des textes sacrées ne sont que des ânes ou des imposteurs. N’en déplaise aux croyants, ces textes dit sacrées sont à prendre avec beaucoup de recul et de prudence. La parole de dieu pourrait bien n’être que la parole des hommes !

Les guerres de religions

Les principales religions du monde occidental (Judaïsme, Protestantisme, Catholicisme, Islam) sont censées adorer le même dieu et pourtant elles ont développées des pratiques et des rites différents. Depuis des siècles, au nom de la parole de dieu, elles se sont aimablement  massacrées. Les Juifs ont crucifiés Jésus, Les catholiques ont massacrées les protestant et les musulmans, les Juifs ont été massacrées par tout le monde et prennent maintenant leur revanche sur les Arabes, de nos jours certains musulmans veulent exterminer les chrétiens, les Sunnites sont en guerre avec les Chiites, en Afrique Chrétiens et Musulmans sont en guerre ouverte. Chacun obéissant à une injonction divine. Dieu semble donner des ordres et directives plutôt contradictoires ! A-t-il perdu la boule, joue t’il à semer la zizanie, ou plus simplement les hommes justifient-il leurs désirs de conquête en prenant prétexte d’un dieu auquel aucun ne croit.

L’approche de la mort

Toutes les religions proposent à leur fidèles une vie future, éternelle, et pleine de félicité. De quoi inspirer des idées de  mort à bien des croyants. Pourtant tous s’accrochent à la vie, aucun ne souhaite tenter l’aventure de la vie éternellement heureuse. A croire qu’ il ne croient pas trop à cette fable. Seul quelques kamikaze djihadistes sont prêt à faire le voyage, mais il est vrai qu’ il ne sont guère futés et facilement influençables.

Il faut se rendre à l’évidence, les croyants ne croient plus en dieu

La religiosité a disparu devant la civilisation moderne. Le mythe de la création du monde n’a pas résisté au « big bang ». Les croyants croient encore à l’institution, à l’église, mais pas en dieu. Ils  respectent les rites et les usages mais pas la pratique divine sauf, par exemple mère Theresa, ou l’abbé Pierre. Il est significatif que lorsqu’un individu respecte les préceptes de son Église, on en fait, immédiatement, un être exceptionnel, un saint homme. Le croyant « lambda » serait dispensé de se conduire selon les commandements de dieu … étrange, non ?

La religiosité  existe encore dans les pays en voie de développement Afrique, Amérique latine, moyen orient, pays qui  vivent encore selon leurs traditions, avec des populations peu intégrées au monde moderne, mais elle disparaitra avec la culture et l’éducation. Comme disais Brassens :

« Faudrait vraiment avoir la foi de mon charbonnier qui est heureux comme un pape et con comme un panier »

Les croyants aimeraient bien croire mais, en faites, ils ne croient plus et refusent de s’en rendre compte. Toujours en citant Brassens :

« Faites semblant de croire et bientôt vous croirez »

Croire en un dieu n’est pas en soi une tare, au contraire cela laisse présager d’un certain désir de grandeur. Ce qui élève l’homme ne peut pas lui nuire. Mais de là à en faire toute une mise en scène ,(je devrais dire une mise en Cène pour Jésus ) il y a un  fossé. Même si les religions vivent encore, dieu est mort.

Ne blâmons pas les religions, elles ont eu leurs heures de nécessité. Elles ont structurées nos sociétés, lancé le principe de l’aide aux plus défavorisés, assuré la santé publique, les hôpitaux, les asiles, elles ont été le berceau de la culture et de sa transmission … et en ce sens elles ont sciée la branche sur laquelle elles étaient assises. Ici-bas, tout est éphémère, même l’éternité. Mais, croyants, rassurez vous, toutes les religions finissent, un jour, par disparaitre … mais l’homme en invente toujours de nouvelles.

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