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La question fondamentale que doivent se poser, et se posent tous les humains est celle de l’existence de Dieu. Aucune autre question ne peut être résolue avant d’avoir répondu à celle-ci en premier. Malheureusement, depuis des siècles et des siècles que la question se pose, la seule certitude c’est qu’elle ne peut avoir de réponse.

dieuC’est donc un problème insoluble, mais qui ne souffre pas de ne pas avoir de solution. Chacun devra faire un choix entre les divers propositions de solution qui lui sont faites.

Les Dieux sont intimement liés à des civilisations. Ils apparaissent et disparaissent au gré de la vie des société mais ont toujours été présents.

Les Dieux Incas, Aztèques, assyriens, Gaulois, Celtes, … ont disparus avec les civilisations correspondantes. Les Romains ont importés leurs Dieux dans leur empire, dans tous les territoires qu’ils ont conquis. Ces dieux ont disparu avec la chute de l’empire romain et de sa civilisation ( Dommage car je trouvais ce contexte d’olympe plutôt sympathique!)

La civilisation occidentale à imposée le Dieu d’Abraham un peu partout dans le monde et seules résistent comme religions l’Hindouisme et ses trois dieux, ainsi que le Bouddhisme et son Bouddha ( Simple philosophe promu au rang de divinité avec le temps )

Intéressons nous à la principale religion, celle des adorateurs du Dieu d’Abraham, et répondons à la question de l’existence de Dieu de diverses manières.

1) Dieu existe.

Il dit aux musulmans et aux Juifs, ne mangez pas de porc, c’est impie. Soit ! Mais aux chrétiens (catholiques, protestants, orthodoxes …) allez y, mangez du porc, c’est bon et c’est pas cher.

Sur la notion essentielle de famille, il donne à chacun des préceptes différents. Sur les rites et les croyances (Jésus, la vierge marie, les prophètes) il donne à chacun une version différentes

Il dit aux musulmans tous ceux qui ne suivent pas les préceptes du Coran sont des impies. Aux catholiques, tous ceux qui ne suivent pas l’évangile sont des impies. Pour les protestant, c’est le Nouveau testament, pour les Juifs, c’est la torah. Il dit même à certain, vous avez le droit de massacrer les impies ! ( guerres de religions divers et variées )

Voilà qui dessine l’image d’un dieu qui se plait à diviser, à dresser les uns contre les autres, qui appelle aux croisades, au massacre, au Djihad … tout en préconisant l’amour du prochain, la tolérance …. Voilà bien un Dieu de paradoxes

2) Dieu n’existe pas

pour résoudre le paradoxe précédent, on peut faire l’hypothèse que Dieu n’existe pas. Il n’est qu’une invention des hommes pour expliquer l’inexplicable et justifier leurs instincts coupables de puissance et de pouvoir. Chaque civilisation secrète ses propres besoins et les justifie par le Dieu qui lui semble le mieux adapté.

Mais reste l’inexplicable … comment s’en défaire sans appel à une transcendance, à une sorte de Dieu !

Dieu n’existe pas, … mais il existe quand même

3) Dieu existe

Pour résoudre le paradoxe précédent, on peut faire l’hypothèse que Dieu existe, mais que les diverses formes que lui ont donné les diverses religions ( et par la j’entends toutes les religions ) est arbitraire, gratuite, fallacieuse et sans rapport avec ce que Dieu est réellement.

Dieu n’aurait alors plus de formalisme associé.

Mais pour nous la notion d’existence est intimement liée à la notion de relation, de positionnement, et donc de formalisme. Ce qui n’a pas de forme n’existe pas pour nous, n’a pas de transcription dans notre conscience cognitive.

Donc, dans ces conditions, Dieu n’existerai pas.

On pourrait pousser les paradoxes à l’infini et toujours démontrer que si Dieu existe, alors il y a de grandes chances qu’il n’existe pas, mais que si il n’existe pas il est fort probable qu’il existe

Dieu est un paradoxe en ce qu’il correspond à un besoin de l’homme et qu’on ne peut l’atteindre ni prouver son existence. Toutes formes que l’on peut lui donner serait purement arbitraire.

4) Alors, que faire pour combler le nécessaire besoin de croire ?

1) nous avons besoin d’un Dieu

2) Nous ne pouvons l’atteindre

Ne cherchons pas midi à quatorze heures, atteindre Dieu n’est pas à notre portée. Jouons donc sur ce que nous pouvons piloter, c’est à dire nos besoins !

Pourquoi avons nous besoin d’un Dieu . C’est pour cacher notre ignorance qui nous est insupportable. Nous voulons tout savoir, tout comprendre, tout piloter ? Est ce si important ? Accepter notre ignorance nous délivrerai du besoin de Dieu … et tout rentrerai dans l’ordre. Fini les certitudes, les « je sais tout », les intégristes, bonjour la tolérance et la compassion.

Encore un paradoxe, c’est l’idée même de Dieu ( le Dieu d’amour ) qui est source des certitudes, des nationalismes, des intégrismes, des conflits et des autoritarismes !

Admettons que nous ne sachions pas tout, que personne ne détient la vérité, que toute vérité est bâtie sur l’arbitraire. Que chacun choisisse le Dieu qui lui convient, que chacun est conscience que c’est un choix arbitraire, librement exercé,et essayons, entre nous, de gérer au mieux les intérêts de chacun et l’intérêt général … en trois mots soyons laics, démocrates et républicains !

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