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Les psycho-pathologies telles que nous les connaissons ne sont que le paroxysme de micro-pathologies présente chez chacun d’entre nous à des degrés plus ou moins dévelopés.

Prenons l’exemple de la paranoïa, stade ultime du sentiment de persécution et essayons de voir si des attitudes précurstrices peuvent être detectées chez un individu ordinaire.

analyseChacun d’entre nous est sujet à des attitudes défensives devant des événements qui bousculent notre stabilité émotionnelle. Toute proposition qui remet en cause la construction établie de notre conscience cognitive est vécue comme déstabilisante, agressive, négative. Le mécanisme est analogue à celui qui décrit la psycho-pathologie paranoïaque. Il se limite, chez un individu « dit sain » , à certain domaines particuliers pour lesquel notre conscience cognitive est rigidifiée. Toute proposition en ces domaines est analysée par notre conscience en fonction des critères rigides qui sont les siens. Une proposition qui confirme ces critères renforcera la rigidité de notre conscience sur ce terrain. Si au contraire la proposition vient en opposition avec nos critères d’analyse, elle déclenchera une réaction de rejet, des attitudes défensives, un raidissement des comportements. On pourra être qualifié par les autres de trop rigoureux, de « parano » ou de psycho-rigide. Nous réagissons à degré moindre, et dans des domaines particulier comme pourraient le faire des individus réellement psycho-pathologiques.

Chacune des psycho-pathologies a ses micro-pathologies afférentes. Dire si celles ci sont les prémices, le terrain sur lesquels vont se développer des psycho-pathologies avérées, je ne saurais le dire. Disons simplement que les mécanismes seront identiques quelque soit le stade de développement de la pathologie. Dans l’exemple précèdent, si la micro-pathologie se développe en élargissant son domaine de vulnérabilité, on pourrait imaginer une dérive vers la paranoïa. Si au contraire elle se développe en approfondissant sa vulnérabilité dans le domaine considéré, on pourrait imaginer une dérive vers la phobie. Tout cela reste à étudier plus en profondeur.

Prenons le cas de la schizophrénie. Nous avons montré qu’elle résultait d’une incohérence dans la structure de la conscience cognitive conduisant à deux schémas de vision de la vie en décalage ou en incohérence entre eux.

Dans la vie courante des incohérences locales dans la structure de la conscience sont monnaies courantes. Elles représentent les aléas inévitables dans sa construction historique. Personne n’y échappe. La présence de micro-pathologies schizophréniques, localisées dans des domaines bien particuliers sont donc notre lot quotidien. Bien évidement si ces incohérences sont généralisées, au point de représenter deux schémas de vie différent, la micro-pathologie peut tourner à la schizophrénie caractérisée. Encore une fois, le lien entre micro-pathologie et pathologie n’est pas avéré. La pathologie dérive t’elle de la micro-pathologie qui s’aggrave, ou s’agit-il de deux phénomènes indépendants, mystère !

Ce qui est certain, (si la certitude peut exister) c’est que tous les dégrés d’atteinte psycho-pathologique entre le micro pathologie et la psycho-pathologie avérée peuvent exister. Dans le cas d’une micro-pathologie la conséquence n’est que de donner une composante, parmi d’autres, à la psychologie du sujet,Dans le cas d’une psycho-pathologie avérée, c’est l’ensemble des comportements du sujet qui sont affectées.

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