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Les addictions

On peut définir l’addiction, dépendance, autrefois assuétude, comme l’envie répétée et irrépressible de faire ou de consommer quelque chose en dépit de la motivation et des efforts du sujet pour s’y soustraire. Cette définition concerne des envies ou besoins non nécessaire et exclue évidemment les besoins vitaux.

Les addictions peuvent être nombreuses et variées. Citons l’alcool, les drogues, les jeux d’argents, les jeux vidéo, la masturbation, la boulimie, les achats, les smartphones, l’anorexie.

Les addictions ont de façon générale pour origine un déficit de repères chez des sujets angoissés ou anxieux et c’est cette absence de positionnement que l’addiction tente maladroitement de corriger.

L’angoisse n’est ni un sentiment, ni un ressenti. Elle est par nature inconsciente est traduit une incapacité à se situer. C’est une position flottante due à une conscience cognitive trop laxe. Le sujet ne se situe pas par rapport aux autres, par rapport aux situations, il a du mal à se définir. Il se construit sur un socle flottant. Le besoin de se « raccrocher aux branches » se fait particulièrement urgent en période d’inactivité quand le sujet se retrouve face à lui-même. Il a alors besoin d’un coup de fouet. C’est le propre des sujets à conscience cognitive trop laxe. Ce « coup de boost » peut être recherché soit dans une satisfaction physique, soit affective, soit purement psychique

  1.  recherche d’une satisfaction physique
    L’alcool, la tabac, la masturbation vont donner une satisfaction physique immédiate, une sensation forte à travers laquelle le sujet aura l’impression de se resituer et donc d’exister. C’est évidemment une sensation éphémère qui disparaitra avec l’effet qui l’a crée
    la boulimie et l’addition aux smartphones impliquent en plus un déficit affectif que le sujet va compenser par un besoin impérieux d’ingérer pour la boulimie ou la recherche de contact permanent pour le smartphone
  2. La recherche d’une satisfaction psychique
    Le sujet à tendance pour se sentir exister à rechercher une excitation intellectuelle, à se redéfinir dans une fébrilité  permanente. C’est le cas dans l’addiction aux jeux (d’argent ou vidéo) et aux drogues comme la cocaïne et pour certains le goût du risque. Le tabac peut également figurer dans cette catégorie dans la mesure ou l’addiction au geste de fumer est présente.
  3. La recherche de la négation de soi
    C’est le cas du cannabis et des drogues « anesthésiante ». Le sujet ayant des difficulté à se situer dans son univers, il utilise ces substances pour accéder à un monde ou la référence, le positionnement n’existe plus. Il se sent adapté à cet univers
  4. L’anorexie est un cas un peu particulier
    Elle résulte d’une difficulté à se situer, principalement dans le passage à l’âge adulte. Elle est une addiction un peu particulière car c’est une addiction non pas à l’acquisition mais à la privation. La récompense vient du sentiment de puissance que donne le contrôle sur soi-même. C’est à travers cette domination de lui-même que le sujet se sent exister

De façon générale les addictions résultent d’une difficulté à se situe, à se positionner, donc à se définir et se sentir exister. Elles constituent des palliatifs à cette difficulté de sentir exister, mais leur effet et toujours éphémère et ne corrige pas le problème de fond.

De plus l’addiction n’a pas seulement des causes, elle a aussi des effets très souvent délétères. La recherche de stabilisations jamais satisfaites auto-alimente l’addiction, soit par besoin répétitifs, soit par une véritable addiction biologique à certaines substances.

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