Skip to content
[font_awesome icon="phone" margin_right="5px" color="#000"] 01 42 59 15 27 [font_awesome icon="envelope" margin_right="5px" margin_left="20px" color="#000"] patrick@rouillier.com [font_awesome icon="user" margin_right="5px" margin_left="20px" color="#000"] [wp_login_url text="User Login" logout_text="Logout"]

L’hyper émotivité n’est pas à proprement parlé une psycho-pathologie. Cependant son rôle dans l’expression de celles ci est si important qu’il est nécessaire d’en parler ici.

L’émotivité est la capacité d’un individu à réagir, peu, moyennement, ou beaucoup aux événements qui surviennent dans sa vie.

On parlera d’émotivité faible si le sujet montre une réaction très modérée à ses expériences, et d’hyper émotivité si , au contraire, le sujet réagit de façon démesurée aux événements.

C’est un phénomène difficile à apprécier car, notamment chez les sujets hyper émotifs, la réaction qui devrait traduire le choc émotif intense, est souvent masquée par des mécanismes de contrôle qui l’empêchent de se manifester. Un sujet d’apparence « froide » peut se révéler un individu peu émotif, ou au contraire un sujet hyper émotif qui contrôle ses réactions émotives. On pourra, cependant, les distinguer par leurs comportements. Le sujet peu émotif encaissera les événements sans déroger aux actions qu’il aura entrepris, sans changer de comportement, sans réaction de retrait ou de défense. Le sujet hyper émotif contrôlé aura tendance à surseoir aux actions entreprises, adoptera un comportement de blocage, de contrôle et manquant de naturel.

Nous avons proposé un modèle de fonctionnement de la conscience basé sur un réseau de représentations mentales plus ou moins formulées, reliées entre elles par des liens de causalités logiques, eux aussi plus ou moins formulé. Nous avons, sans doutes, accordé une importance un peu trop importante aux couches les plus externes, les plus formalisées de la conscience pour déterminer nos comportements. La participation des couches internes, moins formulées, dans notre expression à été, je le crois, sous-estimée.

L’envie de présenter un modèle clair et pédagogique de la conscience est sans doutes à l’origine de cette bévue. Redonnons donc toute son importance aux couches moins conscientes dans la genèse de nos comportements.

La présentation de la conscience sous son aspect topologique, structurel, permet de représenter les connexions neuronales sous leur aspect qualitatif, relationnel, mais ne fournit aucune représentation de leur aspect quantitatif. L’étude de l’émotivité va nous permettre de « remettre l’église au milieu du village » et de donner, après une topologie, un poids à ces relations.

Je n’ai, malheureusement, à ce stade pas de modèle satisfaisant à proposer pour quantitativer le poids de chaque relation dans le modèle topologique.

L’hyper émotivité peut se concevoir de deux manières :

1) Une très grande réceptivité aux ressentis des événements, que l’on peut définir comme une très forte sensibilité (qui suppose une conscience un peu lâche et perméable)

2) Une forte prédominance et réactivité du monde émotionnel, couches les moins formulées de la conscience, sur les couches les plus formalisées. Les comportements sont moins motivés par la conscience purement cognitive que par les couches les plus profondes

3) soit, plus vraisemblablement les deux !

Cette notion d’hyper émotivité remet en question l’idée que les comportements sont majoritairement gouvernés par la partie la plus organisée, formalisée de la conscience Elle laisse présumer que nos comportements sont générés par l’ensemble de la conscience cognitive et non uniquement par sa partie la plus aboutie.

Print Friendly, PDF & Email
Back To Top