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L’émotion : schéma énergétique

Voyons comment les notions d’émotion, de positionnement, et de nécessité de communication peuvent se formaliser dans un modèle énergétique

La notion d’énergie est sans doute la représentation, la plus universelle de la vie. On la retrouve en physique dans la thermodynamique (science des échanges d’énergie) autan que dans la mythologie Hindou, Brahma étant l’énergie créatrice et Shiva l’énergie destructrice, ou encore dans toutes les philosophies Bouddhiques ou para-Bouddhiques pour lesquelles la notion d’énergie libérée ou bloquée est omni présente. Dans les religions chrétiennes le saint esprit peut être vu comme l’énergie divine qui donne à l’homme la force de sa foi.

Dans le règne végétal les plantes ont besoin d’énergie pour vivre. Elles consomment les nutriments de la terre (véhiculée par l’eau), le CO2 de l’air, ainsi que l’énergie solaire pour réaliser leur photosynthèse, c’est à dire la fabrication de matière vivante. Cette dernière peut être considérée comme une énergie potentielle qui servira à alimenter les herbivores et les insectes, ou via leur décomposition à reconstituer les nutriments de la terre, ou les énergies fossiles comme le pétrole ou le charbon. A noter que la plante trouve son nutriment dans la terre ou elle est plantée et n’a donc pas besoin de se déplacer pour survivre. Elle n’a donc pas besoin de la notion de positionnement dans l’espace.

Dans le règne animal ( animaux et humains) , la vie à également besoin de nutriments pour se développer. Les animaux consomment des plantes, d’autres animaux, de l’oxygène de l’air, qui sont soit stockés sous forme d’énergie potentielle (à consommer plus tard) dans les muscles et dans les graisses, soit utilisés sous forme d’énergie cinétique pour générer le mouvement, donc la vie. A noter que contrairement aux plantes les animaux doivent consommer de l’énergie pour rechercher et acquérir les nutriments qui leur sont nécessaire. Il leur est donc nécessaire d’acquérir la notion de positionnement dans l’espace.

On peut noter trois niveaux de développement de la conscience entre les plantes, les animaux, les humains.

Les plantes

Elles ne possèdent pas de cerveau clairement défini. Elles obéissent aux simples lois de la sélection naturelle qui les a dotés des capacités fonctionnelles nécessaires à leur survie. On peut dire qu’elles n’ont pas de conscience (au sens ou nous l’entendons pour les humains). Elles sont gérés par des processus chimiques, ou photochimiques, les lois de leur environnement naturel et n’ont que peu de capacités d’adaptation en cas d’évolutions de leurs conditions de vie.

Les animaux

Ils sont plus évolués et possèdent un cerveau, et des récepteurs (vue, ouïe, odorat, gout, et toucher) qui leur permettent de percevoir les messages issus de l’extérieurs. Ceux-ci, apparemment formels, sont en fait reçu par ces récepteur sous forme de messages dépourvus de sens, comme de simples signaux électrique certes complexe mais dépourvus de signification. C’est l’interprétation de ces signaux par le cerveau ( la psyché) qui leur donnera un sens. C’est donc la capacité du cerveau à fournir un formalisme codifié à ces impulsions électriques qui leur donnera une signification.  Pour les animaux la capacité à formuler les émotions est faible et peu sophistiqué. Elles sont analysées comme gratifiantes ou pénalisantes, alarmant ou sécurisantes, c’est à dire assez peu formelles et plutôt globales. Les animaux peuvent se projeter dans l’espace mais pas dans le temps, ils ressentent des émotions mais ne peuvent en faire des sentiments et encore moins un récit. Ils sont plus sensibles aux signaux portant sur les sens plus primitifs (odorat) que sur les sens plus formalisables (vue, ouïe)

Les humains

Comme les animaux les humains perçoivent les messages issus de l’extérieur, surtout par la vue et l’ouïe, mais ils ont, contrairement aux animaux, une forte capacité à les transcrire dans des représentations formelles comme le langage ou les images. De cette capacité à formaliser, les humains développent la notion de temps ou plutôt de chronologie. Ils peuvent, par des liens logiques, organiser les représentations des événements en cause et effets, en  avant et après, ce qui permet de les structurer en un récit chronologique

Cette capacité des humains à formaliser leur vécu est devenu une nécessité. Ils ont besoin de formaliser leurs émotions (les messages perçus) pour se situer par rapport à elles, se positionner, acquérir en toutes situations des repères. Pour l’humain l’absence de repère est le moteur de l’angoisse. La seule façon de résorber cette angoisse est d’intégrer la situation au réseau formalisé et logique de leur connaissance. L’humain à un besoin absolue de comprendre, d’expliquer, de représenter sa vie dans une formulation logique codifiée. Quand se présentent des événements qu’il ne peut expliquer il invente la notion transcendantale de dieu qui constitue, apparemment, une explication logique à tout ce que l’humain ne peut comprendre

Schéma énergétique de l’émotion

On peut considérer que le nutriment, le carburant de la psyché, est l’information contenue dans les messages reçu de l’extérieur et perçues par nos sens. C’est cet apport d ‘énergie qui va alimenter le moteur de notre psyché et ainsi créer  le mouvement de la vie. Cette énergie pourra être utilisée :

Pour enrichir la structure de notre conscience de nouvelles informations intégrées à notre réseau logique de connaissances. Toute organisation d’un réseau, toute création d’une structure, consomme de l’énergie et est stockée sous forme d’énergie potentielle. C’est l’acquisition de la connaissance, la formation de notre conscience, de notre vision du monde, de notre identité.

Pour déclencher des réactions émotionnelles telles que suées, rougeurs, tremblements, palpitations, mouvements incontrôlés,  diarrhées, vomissements, perte de connaissance, qui constituent des réactions de défense destinées à consommer une énergie en excès.

Pour déclencher des comportements soit émotionnels comme la peur, la colère, le fou-rire, la pitié, les divers sentiments, … soit  des comportements plus raisonnés qui permettent de faire face à la situation vécue. Ces comportements sont des messages ré émis vers l’extérieurs qui, en consommant de l’énergie visent à restabiliser notre équilibre bousculé

Conclusion

C’est l’information issue de l’extérieur qui constitue le moteur de notre vie, ou du moins la conscience que nous avons de vivre. Si ces messages viennent à manquer, si notre capacité cérébrale de les analyser, on peut dire que nous sommes en état de mort cérébrale, assimilé à une plante. L’émotion née d’un déséquilibre de notre psyché. Nous devons consommer l’énergie, les messages reçus pour éviter tout désordre de notre conscience. Paradoxalement bous ne pouvons-nous passer de ces messages qui alimentent notre conscience et notre sentiment d’exister.

L’humain est une drôle de machine, déstabilisé par toute information reçue, luttant pour retrouver son équilibre, mais qui ne peut se passer de cette stimulation  externe.

La vie est ce mouvement permanent. Consommer de l’énergie, la restituer, c’est ça la vie !

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