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Le voyage à travers le temps

Voyager à travers le temps, retourner dans le passé ou se projeter dans l’avenir est l’un des grands fantasmes qui ont donnée naissance à la science-fiction.

Le problème qui se pose à nous et de savoir si ce « transfert spatio-temporel » reste du domaine de la fiction, du conte de fée, ou si, effectivement, on peut envisager cette possibilité dans un futur proche ou lointain.
La première question à se poser et la nature ou la définition du temps que nous adoptons. C’est cette nature ou vision de temps qui désterminera la vision que nous pourrions avoir dans le domaine du voyage à travers le temps.

Dans le domaine religieux, dieu, super créateur, a créé le temps sans qu’il ne lui soit donnée ni définition ni limite. Le temps et de nature transcendantale et tout est envisageable et possible : voyager dans le temps, l’éternité, le néant, pas de limite à l’imagination dans une croyance. Les saints réapparaissent bien après leur morts, les religieux les honorent et les prient, donc ils sont encore là et voyagent donc dans le temps. Seul frein, mais d’importance, on ne voit pas comment  réaliser ce « trip » pour nous pauvres humains.

Voyager dans le temps suppose la permanence des événements dans le temps, passé ou futur. Retourner dans le passé suppose, pour le voyageur que ce passé existe afin qu’il puisse y trouver sa place. Son arrivée dans ce passé va déterminer une modification de celui-ci, de nouvelles relations et de nouvelles dépendances et donc un nouveau futur. Mais ce futur existe déjà, puisque notre voyageur en vient. Voilà donc maintenant deux futurs différent qui coexistent et deux mondes parallèles qui se développent (l’un avec le voyageur dans le passé et l’autre celui qu’a quitté notre voyageur). Notre pauvre nomade a maintenant un passé (celui avant son voyage) et un futur (celui après son périple) qui ne sont pas « raccord » et qui se situent dans deux univers différents … soit un passé sans futur et un futur sans passé ! Un enfant sans parents d’un coté et un parent sans ses descendants de l’autre !

La confusion vient, bien sûr, de l’amalgame entre le passé d’une part et la représentation que l’on s’en fait de l’autre. Le passé tel que nous nous le représentons est, dans notre conscience, une organisation chronologique et causale des événements que nous avons vécu ou appris au cours de notre vie. Il ne s’agit nullement d’une réalité mais d’une représentation mentale construite au jour le jour et qui accompagne notre être dans son présent. C’est l’histoire avec un grand H ou un petit h.

Il nous est possible de « voyager » dans nos souvenirs en explorant notre mémoire, mais ce n’est pas un voyage dans le temps ce n’est que la remémoration de souvenirs inscrits dans notre conscience. C’est comme lire un livre d’histoire … ce n’est pas un voyage dans le temps !

Dans la psychologie relativiste, dont je suis le modeste porte-parole, le temps n’existe pas, seul existe l’instant présent, la vie. Le problème du voyage dans le temps ne se pose pas.

Donc, ne rêvons pas le voyage à travers le temps n’est pas pour demain à moins qu’une nouvelle théorie du temps et de l’espace ne vienne bousculer le paysage spatio-temporel.

PS. Le paradoxe de jumeaux issu de la théorie de la relativité ne constitue en aucun cas un voyage dans le temps. il est induit par l’hypothèse de la contraction du temps pour un objet voyageant à grande vitesse (proche de la vitesse de la lumière)

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