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La communication est l’un des éléments fondamentaux de la vie. Elle permet par échange avec l’environnement, la construction, l’enrichissement de la conscience cognitive. Elle permet le positionnement, l’individuation, la prise d’identité, la maturation de l’individu.

Comment fonctionne t-elle ?

Elle procède d’un mécanisme de codification/décodification utilisé dans la plupart des mécanismes de transmissions de données. La difficulté de la transmission entre les êtres vivants est que chacun ayant son vécu propre le message envoyé par l’un n’est pas directement compréhensible pour l’autre. Le véhicule de l’échange devra être un langage universel, connu de chacun des participants à l’échange. Chacun saura codifier le message qu’il veut transmettre dans cette langue, et saura décodifier un message émis en cette langue pour le rendre compréhensible pour lui. C’est le principe même du langage, qu’il soit verbal, écrit, graphique, sonore, ou autre.

effective-online-communication 3La communication implique donc un apprentissage commun. Seul les possesseurs du même langage pourront communiquer.

Prenons l’exemple de la langue Française, par exemple. L’apprentissage consiste à savoir transformer, codifier ses représentations mentales en mots et phrases exprimées en Français. D’autre part il consiste à savoir transformer, décodifier des phrases exprimées en Français en ses propres représentations mentales. Ceci ne fonctionne que si on garantie que les représentations mentales que chacun associe à un mot son bien en phase entre elles. Si un individu associe au mot chaise sa représentation d’un chien, et l’autre la représentation d’une voiture, le dialogue sera difficile. C’est pourquoi chaque langue possède un dictionnaire de référence (Celui de l’académie Française pour notre langue) qui précise en détail le sens de chaque mot et permet à chacun de faire les bonnes associations. Plus on respecte le véritable sens des mots, plus on utilise le mot juste, et meilleur est la communication. Néanmoins on comprend que l’on ne met pas tous derrière les mots exactement le même sens, et toute communication induit un biais dans la compréhension. Le mot « liberté » n’a pas tout à fait le même sens pour un anarchiste gauchiste et un bourgeois libéral capitaliste. Certains mots ont des sens imparfaitement définis (dans le langage courant), un exemple actuel est le mot « laïcité » que chacun comprend dans un sens différent. Le mot « temps » n’a pas le même sens pour un physicien relativiste qui utilise la représentation d’Einstein et pour un individu ordinaire qui utilise la vielle définition de Newton.

En cas de désaccord verbal, il est bon de préciser et repréciser les idées et les mots. Le diable est dit on dans les détails, il est aussi dans la valeur des mots.

Toute communication est imparfaite, c’est ainsi ! Cela doit nous inciter à la tolérance, avant de réagir négativement posons nous la question : ai-je bien compris, n’ai-je pas interprété les propos avec le sens que je leur donne et non avec celui que mon interlocuteur a voulut leur donner ?

La langue Française est basée sur un quarantaine de phonèmes, l’écriture sur environ 26 caractères fondamentaux et quelques caractères accessoires. Associé à quelques règles de grammaires et de syntaxes on à produit en assemblant le tout, tout ce que la littérature (livres, magazines, documentation, …) écrite en caractères latins à put nous offrir, et l’ensemble de ce qui a été dit depuis des siècles. … prodigieux, non !

Il existe une infinité de langages (langues, dialectes, argots, jargons de spécialistes, langages informatiques, … ) , de mode codifiés de communication, la « quenelle », le « bras d’honneur » en font partie, mais aussi la perspective cavalière, l’écriture musicale, etc, etc. Tous procèdent du même mécanisme codification/décodification et apprentissage.

Ces mécanismes d ‘échanges se passent au niveau de la conscience cognitive qu’ils servent à enrichir. A travers ce jeu relationnel nous pouvons nous positionner, prendre notre identité par rapport aux autres, nous définir par rapport à eux, former notre identité, notre être.

Mais ce n’est pas le seul mode de communication. Il en existe un plus informel. Si informel qu’il est très difficile de le formaliser avec des mots. Comment définir une chose qui n’est pas définie ?

Essayons quand même, mais cela peut s’avérer difficile, d’en donner un mécanisme :

Tout d’abord des exemples. Ce type de communication passe par le non dit (ce qui parait évident vu son caractère informel!) C’est ce qui s’exprime par le « langage du corps », ce que l’on appelle « la première impression », ce qui se passe avant toute approche normative.

Restons un instant sur « la première impression », l’impression brut devant une personne ou un événement, ce que l’on ressent avant toute analyse critique de la situation. On dit quelle est parfois la plus juste (et c’est souvent vrai chez les personnes intuitives). Notons que cette « première impression » ne se produit qu’une fois, la première fois. On ne la ressentira plus par la suite lorsque le rencontrera la même personne, elle sera obscurcie par la représentation cognitive que l’on aura formée.

De quelle nature est cette « communication » ? Pour moi, il ne s’agit pas de réelle communication puisqu’il n’y a pas échange d’informations. Il s’agit plus de mise en commun d’un espace intime, chacun ressentant l’autre, mais sans acquisition d’information. C’est sans doutes assez proche de la communication animale. On se sent, on se ressent, on communie, sans véritablement échanger. C’est le mode fusionnel que le petit enfant entretient avec ses parents. Il précède le mode d’échanges basé sur la conscience cognitive et s’efface petit à petit (sans disparaitre totalement ) devant lui.

Ce type d’échange constitue donc une mise en commun provisoire d’une partie des vécus. Si ce provisoire dure (liaison fusionnelle) le vécu de chacun se construit sur une partie du vécu de l’autre. On comprend que la rupture affective soit douloureuse et que chacun se retire en privant l’autre d’une partie des racines de son vécu.

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