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Notre mode de pensée contemporain nous amène à définir, classifier, pour avoir un accès rationnel pratique aux informations. Nous fonctionnons comme un ordinateur, même si en fait ce sont les ordinateurs – conçus par nous – qui fonctionnent comme nous.

March 1987, Paris, France --- French Writer Georges Dumezil --- Image by © Jean Pimentel/Kipa/Corbis
March 1987, Paris, France — French Writer Georges Dumezil — Image by © Jean Pimentel/Kipa/Corbis

La psychologie n’a pas échappée à ce principe. Les psycho-pathologies on été identifiées et classifiées selon des modèles logiques ou historiques (et en ce sens un peu moins logiques). Au cours de l’histoire on a défini la Paranoïa, la schizophrénie, le Narcissisme, …. les névroses, les psychoses,….etc.,etc. Les classifications sont à la fois disparates et redondantes. Non réellement satisfaisantes elles ont été récupérées par divers écoles et interprétées dans des sens différent, ce qui accentue la confusion.

Notre modèle de représentation de la psyché humaine va nous donner l’occasion de synthétiser ces données et de présenter un système de classification plus intégré, plus univoque, et par la plus simple.

Partons du principe que toutes les psycho-pathologies sont au départ d’une seule nature : la construction de la conscience cognitive sur des bases erronées (erreur dans l’analyse critique de l’événement vécu, ou construction d’une représentation de l’événement sur la base d’une erreur précédentes).

On va ainsi classifier les psycho-pathologies non plus à partir de leurs symptômes  (comme c’est le cas aujourd’hui)mais à partir de leur mécanisme interne de formation. En fonction de grandes typologies d’erreurs on aura de grandes typologies de symptômes (la partie observable des pathologies) et donc de grandes typologies de pathologies. On pourra alors classifier les dépressions, les schizophrénie, les paranoïas, ….et autres typologies reconnues.

Attention classifier veux dire ranger dans des cases bien définies en fonction de critères choisis un peu arbitrairement, sur la base des plus apparents. C’est nier tous « continuum » et assembler les données par catégories statistiques majoritaires.

Pour donner un exemple, supposons que l’on veuille classifier la population de la planète.

On peut se fixer comme critère principal : Homme ou Femme.
Critère secondaire : Le continent ou ils vivent
Critère tertiaire : Le pays ou ils vivent.

On aura une classification du type Démographique (mais qui ne tiens pas vraiment compte des individus qui vivent entre plusieurs pays, des trans-sexuels, ….)

On peut également choisir comme critère principal : Les riches et les pauvres
Critère secondaire : Le niveau de culture
Critère tertiaire : Le continent ou ils vivent

On aura une classification de type sociologique (mais qui ne tiens pas compte du fait que selon les lieux la notions de riches et pauvre n’a pas forcément la même signification, que le niveau des diplômes n’est pas uniforme selon les pays, …)

On arrive à une infinité de classifications, toutes présentant leur niveau d’imprécisions, et ne tenant pas compte des continuum … tous les riches ne sont pas aussi riches et tous les pauvres pas aussi pauvres par exemple.

Tout classification est arbitraire, imprécise, purement statistique, mais drôlement pratique.

Pour reprendre avec les psycho-pathologies je propose de retenir deux critères principaux :

1) La nature de l’erreur structurelle dans la construction de la conscience cognitive
2) L’importance de cette erreur.

Dans la nature des erreurs, la typologie reste évidemment à établir, mais signalons certains points déjà établis :

La perte d’une structure organisée existante, donc la perte de positionnement,la perte des valeurs existantes qui vont caractériser l’état dépressifs

La fragmentation de la conscience cognitive, l’absence, dans une certaine partie de la conscience, de structures organisées, donc l’absence de positionnement, de valeurs correspondantes qui vont caractériser les comportements bi-polaires et schizophréniques, et en partie l’autisme.

La trop forte structuration, et donc le manque de perméabilité de la conscience cognitive qui va caractériser les comportements paranoïaques et narcissiques.

L’importance prioritaire de la conscience cognitive sur la conscience émotionnelle qui va caractériser les comportements narcissiques.

En ce qui concerne l’importance de l’erreur de construction de la conscience cognitive on peut la définir comme l’importance relative de la conscience cognitive correctement structurée et de la conscience cognitive chaotique. Dans la tableau qui suit, on définir des pourcentages qui ne veulent rien dire en soi(car la conscience n’est pas mesurable ni quantifiable) mais qui servent d’images pour aider à se représenter ce qui ne peut pas l’être !

% d’erreur Pathologie comportements
0 à 5% Vécu normal RAS
5 à 15% Vécu perturbé Problématique classique et supportable
15 à 50% Névrose Vécu compliqué, mais l’individu à conscience de ses problèmes et peut en partie réagir par lui même
Plus de 50% Psychose Vécu insupportable, l’individu perd la conscience de ses problèmes et sa capacité de réaction est très limitée.

A partir de ces deux critères on va pouvoir classifier les types de pathologies, en restant en phase avec les typologies existantes, sans bousculer fortement l’existant, en essayant de développer les moins de résistance possible !

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