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Nous avons étudié en détails la structure de la conscience cognitive ( rigide, lâche, fragmentée …) Mais absolument pas les images quelle peut contenir. En quelque sorte nous avons décrit le contenant, mais pas le contenu !

La structure de la conscience cognitive ( contenant ) a un aspect universel, mais son contenu est strictement personnel et dépend de chaque individu, de son histoire, de ses expériences et de sa capacité à en fournir des représentations.

cognitieve-therapie-en-act-202Précisons que définir la structure de la conscience cognitive est un travail de théoricien, mais en définir le contenu, appréhender les représentations qu’elle peut contenir est un travail de praticien … chacun son travail !

La tâche paraît immense. Si chaque individu a ses propres représentations, ses propres images, ses propres codes, si rien n’a d’universalité, comment définir les méthodes, les protocoles qui par essence devraient s’appliquer à tous les individus ou du moins à des vastes groupes d’individus ?

Bien heureusement l’homme vit en société (pour de multiples raisons, sécurité, nécessité de communiquer pour exister …) et aucun individu ne vit isolé du reste du monde. Dans un groupe d’individus donnés, beaucoup sont soumis aux mêmes expériences, aux mêmes influences, ils échangent entre eux des vécus similaires et développent une culture commune. Leurs représentations mentales auront de grandes similitudes. Même si elles différent dans leurs détails elles auront suffisamment d’analogies pour représenter des typologies sur lesquelles ont pourra travailler ! C’est bien sur un chemin paradoxal de rechercher ce qu’est vraiment un individu, ce qui fait son identité propre, à travers des psycho-typologies définies à partir de ce que les hommes ont d’universel, ce qui leur est commun à tous. C’est sur cette contradiction que se construisent les modèles, partir du général pour arriver au particulier ! Inutiles de dire que, un modèle étant une représentation, un schéma, une ébauche imparfaite et imprécise, arriver à une définition précise de l’essence d’un individu à partir d’une représentation approximative est un leurre. Nous l’avons mainte fois répété, la vérité est un rêve inaccessible, une chimère. Vivons donc avec ce qui nous est possible et acceptons dans notre vécu une forme du principe d’incertitude, comme développé, par exemple, en mécanique quantique.

Comment concevoir le travail thérapeutique du praticien dans le cadre de ce modèle ?

1) Tout d’abord, à partir des images et représentations que lui proposera le patient, il devra définir une structure pour la conscience cognitive ( rigide, lâche, fragmentée …) en s’aidant des grandes typologies qui auront été définie et acceptées. Il pourra ainsi définir un cadre de pathologies sur lesquelles travailler.

2) Toujours, à partir des images et représentations que lui proposera le patient, il lui faudra définir, dans le cadre de la structure établie plus haut, une typologie pour les images qui lui sont proposées pour pouvoir se référer à des histoires déjà vécues, à des cas analogues déjà étudiés, essayer de rechercher dans le vécu spécifique de son patient ce qui peut se ramener à un cas général.

3) Etudier la spécificité des représentations de son patient, ce qui le démarque du cas général théorique.

C’est à partir de ce matériel qu’il pourra mettre en place une méthode thérapeutique adaptée. Celle ci dépendra sa pratique habituelle, de l’école à laquelle il se rattache, de ses expériences personnelles. Le choix de la méthode dépendra totalement du praticien. Mon propos,ici, n’est pas de choisir ou proposer une thérapie, mais de cerner la matériel sur lequel elle devra s’appuyer.

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