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Voilà la dernière période de la vie, mais pas forcément la moins intéressante. La conscience cognitive devient prépondérante, et la conscience émotionnelle s’estompe petit à petit. La relation fusionnelle est même généralement refusée. Une seule chose peut la réveiller, ce sont les relations aux petits enfants. Ceux ci pour relationner réclament une participation fusionnelle à leurs grands parents qui généralement l’acceptent.

grandparentC’est avec la retraite professionnelle une période de retrait, d’isolement. Avec l’arrêt des relations professionnelles le positionnement perd ses repères. La relation au monde à travers les relations sociales doit faire place à un positionnement direct de soi au monde. C’est un moment qui peut être difficile, de perte de références et de redéfinitions de celle ci sans passer par l’entourage. Ceci entraine un détachement du monde et des choses, une individuation totale, que Victor Hugo a assez bien traduite :

J’ai bien assez vécu puisque dans mes douleurs

Je marche sans trouver de bras qui me secourent

puisque je ne suis plus séduit par les fleurs

..

Veni vidi vixit (Les contemplations)

Alors que l’enfant n’a pas besoin de donner du sens à sa vie (vie fusionnelle), que l’adulte donne du sens à sa vie à travers ses projets (naissance de la conscience cognitive, projets professionnels, familiaux, sociétaux, …), pour le vieillard le sens de la vie se trouve dans les bilans. C’est à travers eux qu’ils se re-situent, se repositionnent, qu’ils existent.

Ne raillons pas le papy qui ressasse sa guerre et sa jeunesse, pour lui c’est une nécessité !

Plus l’âge avance et plus le détachement du monde s’accentue jusqu’à même une certaine lassitude d’être. La vie est plutôt bien faite, on la quitte quand on en est lassé.

La conscience émotionnelle serait une sorte d “Eros” poussant à la vie, au désir et à l’immédiateté. La conscience cognitive une sorte de “Thanatos” poussant à la patience et au renoncement.

Place aux jeunes et à une nouvelle enfance !

Précisons que les propos précédents ne se veulent pas une description d’une réalité qui nous échappe, mais une tentative de modélisation de la conscience humaine afin de mieux gérer ses problématiques.

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