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echecLa peur de l’échec ( je préfèrerai dire l’angoisse de l’échec tant le sentiment qui la sous-tend est si diffus ) est le refus d’entreprendre une action qui pourrait vous mener à l’échec. Plutôt que de risquer d’échouer on préfère ne pas entreprendre. C’est une réaction de paralysie particulièrement négative tant elle tue, dans l’oeuf, toute initiative.

Les seuls combats perdus d’avance sont ceux que l’on entreprend pas !

Chez certain individus, à la conscience cognitive mal définie, le positionnement et l’identité sont également floues. Devant les événements l’attitude qui prédomine est l’incertitude, le sentiment d’insuffisance, le manque de confiance en soit. Généralement cela détermine de la timidité, une attitude en repli, un certain attentisme devant la réaction de « l’autre » avant de se positionner, un tempérament plus suiveur qu’acteur.
Cette configuration de la conscience cognitive peut également engendrer la « peur de l’échec ».
Un échec, dans une situation donnée, serait vécu comme une insuffisance générale et personnelle. J’ai échoué parce que je suis nul(le) ! S’en suit une dénigration de soi même qui vient renforcer le manque de confiance en soi.
Le sentiment d’infériorité, dans cette situation, fait craindre l’échec et le choisi comme, sinon une certitude, du moins comme la situation la plus probable. Les conséquence de l’échec étant vu comme une preuve matérielle de notre insuffisante. On a donc toutes les raisons d’éviter, autant que possible, la situation proposée. Si on ne peut l’éviter, on s’y engagera « à reculons« , ce qui est la meilleure façon d’échouer.

il s’agit d’une grossière erreur d’analyse.L’échec, dans une situation donnée, ne doit pas être généralisé. J’ai raté ce coup là, j’ai échoué dans ce cas là, ne peut pas, et ne doit pas être généralisé à toutes les situations à venir. On est dans le classique « piège de l’amalgame ». C’est le sentiment pré-existant de notre infériorité qui nous fait tomber dans la trappe.

Comment réagir. Théoriquement ce serait simple ! Ramener tout échec à ses propres dimensions conjoncturelles, éviter tout amalgame et généralisations. Malheureusement ce n’est guère une solution. On ne contrôle pas l’analyse d’une conscience cognitive déficiente par la raison, si justifiée soit elle. ( si on le pouvait il n’y aurait nul besoin de psychologues, psychothérapeutes, d’analystes, il suffirait de quelques bons conseils avisées ). L’amalgame fait par la conscience cognitive se superpose toujours au raisonnement ponctuel et le rend vain.

Il faut donc redonner certaines structures à notre conscience cognitive.

L’échec doit être envisagé, non pas comme une catastrophe, mais comme une opportunité. Le succès est stérile, l’échec est formateur !

Tout ce qui ne me tue pas me renforce ( F.Nietzche, le crépuscule des idoles 1888 )

Le succès est une situation de confort qui peut apporter une certaine euphorie, un certain élan dynamique, la confiance en soi. On risque cependant de tomber dans le « piège de l’amalgame » et croire que tout nous est possible. C’est une « bulle » qui peut exploser à tout moment et nous laisser fort dépourvu devant l’échec.

L’échec est une opportunité qu’il faut savoir saisir. Il nous permet de nous positionner par rapport aux divers événements, de nous définir, de fixer nos limites. Il faut l’affronter pour savoir qui nous sommes et ce que nous sommes. Il n’y a pas de prise de maturité sans échecs et sans deuils, ce sont eux qui nous forment. ( on sait combien les enfants sur-protégés ont du mal à grandir ! )
La confiance en soit vient avec le succès, le succès vient avec la connaissance nette de ses limites, celle-ci vient avec avec l’analyse critique de ses échecs. On pourrait dire « Le succès vient avec l’échec! … ce qui serait un amusant paradoxe.

Si on répare, dans une conscience cognitive un peu lâche, le problème du sentiment d’insuffisance, quel vécu nous offre-t-elle ? Qu’elle place peut on se faire dans une société ? C’est une question importante, car on est ce que l’on est, et il faut faire avec. Chacun doit jouer avec le jeu qui lui a été distribué et en tirer le meilleur profit.

Une conscience cognitive, diffuse offre la créativité .

Un individu à conscience cognitive bien structurée peut aussi être créatif, mais ce sera un « découvreur » Enfermé dans sa structure de conscience, dans l’univers fermé qu’il s’est construit, il pourra fouiller à l’infini son monde, en découvrir tous les recoins et et les finesses, aller de découvertes en découvertes, il ne sortira jamais de son univers, des ses règles, de ses contraintes.

Un individu à conscience cognitive peu structurée pourra s’échapper de son univers, s’en évader, découvrir d’autres univers, accéder au rêve et aux mondes oniriques. ( on sait combien les enfants, dont la conscience cognitive est mal définie sont ouvert aux mondes du rêve, de la magie …) Il pourra rêver, … et surtout faire rêver les autres ! C’est une opportunité jamais offertes aux rationalistes.

Chacun son rôle dans notre société, à chacun de forger son identité, de se définir, d’exploiter ses dons, et surtout de vivre en fonction de ce qu’il est et non pas de ce qu’il croit devoir être ou de ce qu’on lui demande d’être.

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