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mimiquesDans l’article précédent nous avons utilisé un modèle de la psyché composée de deux niveaux ( émotionnel et cognitif ) agissant en parallèle, le niveau cognitif pilotant le niveau émotionnel dans l’expression des comportements.

Nous avons avancé que ce modèle, pour pédagogique qu’il soit, ne pouvait parfaitement représenter le fonctionnement de la psyché. En effet si une grande partie de nos comportements sont raisonnés ( bien ou mal ) et semblent issus de la logique de notre conscience cognitive, une partie de notre expression semble échapper à tout contrôle logique et s’extérioriser malgré nous. En complément de ce que l’ont dit, ou de ce que l’on fait ( qui est du domaine du raisonné, du rationnel ) nous transmettons également aux autres à travers le “non-dit”. Ce sont nos gestes, nos attitudes corporelles, une suée, un tremblement, des mimiques ou des rictus, les intonations de notre voix, le découpage ou le rythme de notre phrasé, autant de moyens d’expression, non parfaitement codifiés, non parfaitement contrôlés, qui viennent accompagner notre discours, le colorer et l’enrichir . Ce “non-dit” peut même être carrément en contradiction avec ce que l’on dit dans le cas de gros mensonges.

Au delà de l’expression à travers la conscience cognitive, un autre mode d’expression venu de notre conscience émotionnel peut se manifester.

Le modèle de la psyché composée d’un niveau émotionnel qui s’exprime à travers un niveau cognitif est donc insuffisant. On doit donc admettre qu’une expression des émotions se produit également, sans filtre du cognitif.

A ce stade, on peut faire deux hypothèses :

1) Le stade des émotions peut s’exprimer directement sans passer par aucun filtre, mais cela viendrait en contradiction avec notre modèle général dans lequel le non conscient, non formulé, ne peut se exprimer directement en conscient ou semi conscient( formulé ). Nous ne retiendrons pas cette hypothèse.

2) On propose une conscience cognitive à deux niveaux, un niveau purement cognitif, raisonné et logique, dont l’expression totalement codifiée et compréhensible aux autres peut se contrôler par la raison ( dans le cas de mensonges comme cité plus haut ) et un niveau, disons semi-cognitif, inaccessible au contrôle de la raison et qui s’exprime dans des manifestations automatiques, partiellement codifiées et partiellement compréhensible aux autres.

On représenterai la psyché par trois niveaux

Niveau émotionnel

Niveau émotionnel / cognitif

Niveau cognitif

Ces trois niveaux étant bien sur une représentation schématique pour définir à partir de trois fonctions de la psyché ayant des niveaux de formalisme croissant, une psyché seule et unique présentant un continuum de formalisme croissant.

On redéfinirai ainsi :

un niveau inconscient, en ce sens qu’il ne possède aucun formalisme, qui présente du contenu, mais un contenu dépourvu de forme, et qui n’a pas vocation à s’exprimer (donc sans rapport avec l’inconscient Freudien)

Un niveau sub-conscient, au formalisme rudimentaire, mais qui peut s’exprimer (puisqu’il possède un formalisme ) sous forme de manifestations sommairement codifiées, donc seulement partiellement accessibles aux autres (à travers leur conscience de même niveau). Un niveau de spontanéité et d’immédiateté.

Un niveau conscient formulé logiquement selon un formalisme accessible aux autres, socialement échangeable et contrôlé avant de s’exprimer.

Le niveau inconscient pourrai s’acquérir dès le plus jeune âge (le nourrisson ), le niveau sub-conscient apparaitrai chez l’enfant, et le niveau conscient chez l’adulte. La représentation schématique proposée modéliserai cependant un univers bien plus complexe ou les niveaux seraient un continuum et les stades de formation se recouvriraient les uns les autres.

Les psycho-pathologies se développeraient lors de la transmission entre les divers niveaux, donc au cours de la formalisation.

Ce schéma sera notre modèle car malheureusement notre pensée ne peut s’accrocher qu’à des objets parfaitement identifiés et ne sait gérer ni les continuum ni les « overlap ». Il nous faudra attendre l’introduction d’une pensée « quantique » dans notre vie quotidienne pour apprendre à manier ces incertitudes.

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