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Dans un approche simplificatrice nous avons décrit la conscience comme formée de deux niveaux, le niveau émotionnel et le niveau cognitif, Le niveau supérieur (cognitif) étant l’élément organisateur, structurant du niveau inférieur, l’ensemble formant un réseau logique de relations causales.

Intéressons nous à la structure de ce réseau, et notamment à sa capacité de s’enrichir à partir des nouvelles expériences, des nouvelles émotions, des nouveaux ressentis.

Tout nouveau message reçu va devoir s’actualiser dans la conscience cognitive, et pour cela se concrétiser en une représentation mentale. Celle ci va devoir, pour s’insérer dans la conscience, développer des liens logiques de causalité avec le réseau des représentation existantes. La facilité, ou non, à créer ces nouveaux liens logiques va déterminer la plasticité de la conscience et la capacité d’un individu à s’enrichir de ses nouvelles expériences.

Si l’individu a une conscience « rigide », c’est à dire formée par un réseau cohérent mais sans nuances, de relations causales sur-déterminées, donnant du monde une image plutôt schématique et simplificatrice, il aura du mal à accepter les idées nouvelles. Seules pourront trouver place dans sa conscience les représentations mentales en accord avec ses schémas existants. L’insertion de représentations mentales en désaccord avec son vécu historique, représenterai un tel bouleversement de son réseau cognitif, et serait à priori rejetée dans un mécanisme de défense bien compréhensif. Elles seront intégrées comme des valeurs négatives, à éviter, agressives. Un conscience rigide sera « rigidifiée » par les expériences, et par la même, très difficile à « assouplir ».

L’individu vivra de certitudes, d’idées arrêtées, dans un certain radicalisme. Lui faire admettre qu’il peut se tromper sera « mission impossible ». Il sera fiable et prévisible. C’est un tempérament « Paranoïde ».

Si l’individu a une conscience cognitive « souple », c’est à dire formée par un réseau de représentations variées, tout en nuance, offrant une vision du monde plus ouverte, multi-facettes, les idées nouvelles trouveront plus facilement à s’insérer. Toute nouvelle représentation trouvera de multiples façon de développer des relations causales avec les représentations présentes dans le réseau existant et les capacités d’insertions seront grandes. La difficulté pour l’individu sera plutôt de garder la cohérence de sa conscience au milieu des nombreuses sollicitations liées à ses expériences

Le sujet vivra de doutes, d’ouverture, il pourra être influençable et changeant. C’est un tempérament « Hystéroïde »

Le devenir de tout être humain est de passer au cours de sa vie d’une nature « Hysteroïde » à une nature « Paranoïde », de l’enfance à l’âge adulte.

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