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Ils voient le mal partout

On observe, de façon générale, qu’on  a tendance à noter davantage ce qui nous déplait que ce qui nous plais. Bien sûr ce comportement discriminatoire mérite que l’on s’y intéresse. On est toujours plus attiré, interpellé, parce ce qui nous choque au point de passer sous silence ce qui nous paraît bénéfique, et c’est ce comportement paradoxal que nous allons visiter ici.

On remarque d ‘avantage le train qui arrive en retard que les trains qui arrivent à l’heure

Dans l’information, pour captiver l’attention des lecteurs ou téléspectateurs, les journalistes nous déballent toutes les catastrophes en cours au point qu’un observateur extérieur à notre monde qui regarderait nos informations auraient l’impression que nous vivons dans un monde de fou ou rien ne fonctionne ou tout va mal. C’est heureusement une fausse vision de notre réalité, sans quoi notre vie serait tout simplement un enfer !

Dans un film, dans un livre, rien n’est jamais banal. Les personnages sont toujours en crise, les situations extrêmes, les dénouements spectaculaire. C’est la condition pour intéresser lecteurs et spectateurs.

Dans notre environnement personnel on a tendance, chez les autres, à plutôt voir leurs défauts que leurs qualités. Cette attitude nous projette dans des comportements intolérants, crée des conflits que l’on pourrait éviter et nous prive de relations qui pourraient nous être profitable. C’est une des composantes principale dans les conflits conjugaux.

La psychologie relativiste (qui étudie les individus dans leur relation aux autres) peut nous éclairer sur  cette attitude pénalisante ?

Reprenons le mécanisme, maintes fois décrit, de l’intégration du vécu d’un événement dans notre conscience (donc dans notre histoire, dans la construction de notre identité).

Le message reçu dans notre conscience émotionnel tente de se formaliser dans notre conscience cognitive pour s’inscrire dans notre mémoire. Il est soumis à une analyse critique par les éléments de cette conscience cognitive pour définir l’attitude que nous allons adopter vis à vis de lui et donc son positionnement dans notre vécu. Si cet événement est en phase avec notre vécu historique il se formalisera facilement est créera sans difficulté les liens logiques qui lui assureront un place dans notre conscience. Il s’intégrera « en douceur » et sans heurt dans notre mémoire. Si au contraire cet événement se montre en déphasage ou carrément en opposition avec notre vécu historique, il ne pourra s’intégrer  à notre histoire sans bousculer notre équilibre. Il développera dans notre conscience des liens logiques de rejet et ne s’intégrera à notre vécu qu’en créant un point de conflit interne. Tout conflit interne étant vécu comme un traumatisme, le vécu de cette intégration sera ressenti comme douloureux et perturbant.

Pour résumer, tout ce qui est perçu comme plutôt gratifiant s’intégrera tout naturellement dans notre conscience, sans même que l’on s’en rende compte, alors que ce qui nous bouscule sera vécu, dans son intégration, comme un traumatisme et donc fortement ressenti.

Nous réagissons fortement à ce qui nous perturbe alors que nous percevons à peine ce qui nous conforte dans nos idées.

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