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Dans le cadre de « la guerre des sexes » on cherche toujours à définir le rôle des femmes et des hommes dans nos sociétés. Le problème des « genres » et des identité respectives est en la matière un point crucial.

De nombreux essais ont été publiés sur le sujet, mais ils restent sans objets car la notion même d’identité n’y est généralement pas définie. Parler d’identité, terme vague par excellence, sans l’avoir clairement définie est source de malentendus dans la mesure où chacun peut avoir une vision implicite différente de ce terme.

L’identité en psychologie relativiste

L’identité se forme, se construit, par confrontation entre les émotions reçues et le vécu existant. Elle s’appuie donc sur le positionnement que chacun peut adopter vis à vis d’un événement. L’émotion perçue, formalisée en image mentale, est analysée par la conscience cognitive en termes de compatibilité avec la structure déjà existante de cette conscience. Selon le niveau de compatibilité (et le niveau d’adaptabilité de la conscience cognitive) cette image mentale sera acceptée, intégrée et créera des liens logiques de dépendance avec les éléments du réseau existant ou rejetée car trop perturbante pour le sujet. Ce réseau logique de relations causales représentant nos divers positionnements par rapport aux événements que nous avons vécu est le fondement même de notre identité. Il représente ce qui fait de nous un être unique et totalement identifiable pour les autres. Il nous définit par rapport aux autres et aux événements extérieurs.

La formation de l’identité selon le sexe.

Il existe des incontournables dans la formation originelle de l’identité, c’est le caractère sexuel qui nous est attribué à la naissance. Certaines naissent avec des caractères sexuels primaires ou secondaires féminins, certains avec des caractères sexuels masculins. On pourrait penser que ce syndrome originel serai à la base de la construction d’une identité masculine ou féminine. Ce n’est malheureusement pas si simple.

En effet, la formation de la conscience cognitive débute vers le tout jeune âge, bien avant que la fille ou le garçon n’ait une conscience sexué de ce qu’ils sont. La conscience se forme donc hors sexualité et se seront des critères sociaux éducatifs qui déterminerons chez l’enfant son sentiment d’appartenance à un sexe donné. En d’autres termes si on éduque un garçon « comme un garçon » et une fille « comme une fille »  (éducation familiale et sociétale) ils s’identifierons chacun à leur sexe de naissance.

Une remarque cependant. Dans la mesure ou les garçons sont généralement plus grand et plus fort que les filles, ceux-ci privilégierons d’avantage la force, le mouvement, alors que les filles choisirons plutôt finesse et séduction. Il ne s’agit pas d’une identification sexuelle directe mais d’une identification à un caractère morphologique qui indirectement conduit à une différenciation sexuelle.

A la puberté les adolescents vont être confrontés, non plus à des éléments extérieurs, mais à leur propre corps en éclosion. La fille va découvrir les règles, la poitrine, le désir féminin, la capacité de maternité, le garçon sera confronté à son pénis, les érections, et son désir masculin. Leur positionnement ne se feras plus uniquement par rapports à des éléments appris,  inculqués, extérieurs à eux-mêmes mais par rapport à leur réalité propre. Filles et garçon ne se sentirons plus différents par référence à ce qu’on leur a appris, mais par rapport à ce qu’il ressentent d’eux-mêmes. Leur identification se fera avec ceux qui ressentent et vivent la même situation : les filles avec les filles, les garçons avec les garçons. Ils formerons deux groupes distincts fondés sur leurs différences biologiques. Arrivera, donc, dans la formation de l’identité féminine ou masculine un élément incontournable : l’appartenance à un groupe sexué. A cet âge l’homosexualité posera problème car le sentiment de son identité sexuelle nouvellement découverte viendra en opposition avec l’identité sexuelle apprise dans le jeune âge.

Par la suite, l’identité continuera à se construire, à la foi sur ces fondements biologiques et sur des éléments sociétaux (le rôle attribué à chaque sexe dans la société ou ils évoluent).

Conclusion

On observe une grosse anomalie dans la construction de la conscience cognitive et de l’identité sexuelle. Idéalement l’identité devrait se construire dès l’origine sur la conscience d’une appartenance sexuelle à un groupe donné, et sur ce critère se modéliser en fonction des expériences vécues au cours de la vie. Malheureusement, la nature est souvent mal faites, la notion d’appartenance à un sexe est donnée aux enfants, par leur éducation, bien avant qu’ils aient une conscience nette de leur sexe. Chez les animaux l’éducation est, je crois, indifférenciée selon le caractère mâle ou femelle des petits. Chez les hommes l’enfant découvre sa sexualité après qu’on lui ait apprise. Le caractère profond de son appartenance à un sexe vient après qu’il lui ait été défini. Normalement le cognitif se déduit de l’émotionnel, mais dans notre cas c’est le contraire, l’émotionnel se construit sur un cognitif déjà existant !

On peut dire qu’il existe bien des identités féminines et masculines, mais elles résultent d’un processus complexe et « un poil » chaotique. Elle sont composées d’une part organique, biologique, et de beaucoup d’influences sociétales

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