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Enfin un modèle abouti pour la conscience

Introduction

Après 10 ans de réflexion et 3 ans de recherches, je peux enfin proposer un modèle de la conscience satisfaisant. Ses qualités sont d’être simple, presque évident, suffisamment universel pour que des spécialistes des neurosciences aux Freudiens les plus convaincus chacun puisse y trouver son compte, et capable d’intégrer tous les aspects de la psychologie,  de la théorie, au diagnostic, et à la thérapie.

Entropie et psychologie relativiste

Le second principe de la thermodynamique stipule que dans un système isolé en évolution, l’entropie ne peut que croitre et l’énergie du système diminuer. L’entropie étant le niveau de désordre dans le système. Cette hypothèse est étayé par le fait suivant :

Tout système est composé d’un certain nombre d’éléments réunis en configurations. Les configurations organisées représentent une toute infime partie des configurations possibles. Toute évolution du système l’entrainera donc inévitablement vers des configurations sans organisation, vers le chaos, donc vers une entropie maximum.

Formation de la conscience

On peut appliquer ce principe à tout système quel qu’il soit pour peu qu’on le conçoive comme un échange énergétique. On peut notamment essayer de l’appliquer au domaine de la psyché humaine, dans le cadre de la psychologie relativiste.

Dans cette discipline, nous avons postulé que la conscience humaine passait au cours de la vie d’une conscience émotionnelle sans structure et chaotique (petite enfance) à une conscience cognitive organisée et rigidifiée dans un réseau logique (âge adulte). Ceci peut paraître antagoniste avec le second principe de la thermodynamique.

Il n’en est rien car la conscience humaine ne constitue pas un système isolée. Dans un tel système, en interaction avec l’extérieur, tout apport d’énergie peut contribuer, au contraire à l’entrainer vers ses formes les plus énergétiquement favorisées, donc les plus structurées. Cette entropie négative ou néguentropie a été théorisée par Brillouin et Schrödinger

L’homme échange avec son milieu extérieur et c’est comme cela qu’il se construit. Sa psyché n’est donc pas un système isolé. Ces échanges lui sont une nécessité vitale, car sans eux l’homme ne peut être viable, car il se nourrit de communication.

Pour l’homme l’apport d’énergie qui va structurer sa conscience est la connaissance, l’expérience, le vécu. Ces éléments vont s’intégrer à sa conscience et développer sa conscience cognitive. A travers elle se construisent les notions de positionnement, d’analyse critique, de relations et aussi les notions abstraites qui organisent les sociétés (Religions, morales, idéologies, républiques, démocraties) et constituent les représentations mentales nécessaires à la vie humaine. Au cours de sa vie l’homme va acquérir des connaissances et développer sa vision du monde.

Dans sa toute petite enfance sa communication se déploiera autour d’une information peu élaboré (pauvre en énergie) et c’est surtout sa conscience émotionnelle qui va se construire. L’analyse critique des événements sera mineure, les images mentales représentatives imprécises, et les liens qui les coordonnent plutôt flous. Néanmoins chaque nouvelle expérience, chaque nouveau message, apporte, intègre, un peu de logique dans le réseau de conscience. Cet enrichissement cognitif amène un peu plus de logique dans l’analyse critique des futurs événements. Petit à petit le réseau mémoriel se structure, l’émotion perd du terrain dans les représentations mentales et leurs liens logiques vis à vis de la raison, et la conscience cognitive se forme. Ce n’est que vers 2 à 3 ans que l’enfant acquière suffisamment de structure cognitive pour se forger ses premiers souvenirs. Avant il n’est que dans l’émotion, la fusion, et ne construit pas de représentations mentales capable d’émerger dans sa conscience.

Au fur et à mesure des expériences la conscience se construit par strates successives de plus en plus formalisées. Chaque nouvel événement est analysé en fonction des données déjà acquise et apporte un plus au développement de la conscience cognitive. Petit à petit les capacités de communication formelles vont se développer, la conscience cognitive intégrer des informations de plus en plus structurées, et initier un vécu cognitif plus solide. La conscience se formera par strates successives de plus en plus organisées, chacune étant le fruit de la strate précédente enrichie de la nouvelle information acquise. A l’âge adulte (pas avant 30 ans) la conscience cognitive commence à se rigidifier et s’efforce de contrôler les élans émotionnels.

 Plus l’information reçue, les messages détectés, seront fortement structurés (donc riche en énergie)  et plus la conscience cognitive sera rigide, et plus la capacité d’adaptations aux idées nouvelles sera faible. La nature profonde de la conscience sera fonction de l’éducation reçue (avec, pourquoi pas, une participation de potentialité génétique !)

Plus les messages reçus et intégrés sont nombreux, riches, et relatifs à des domaines variés et plus la conscience cognitive sera complexe, pleine de nuances, capable d’analyses critiques élaborées des événements vécus. Plus de culture variée et plus d’ouverture d’esprit, moins de certitudes abruptes, et plus de tolérance.

Les strates les plus profondes (relatives aux événements les plus anciens) seront moins formulées, moins logiquement structurées, moins figuratives, et donc moins susceptible d’être mémorisées de façon représentatives et donc de revenir à la conscience. Elles constituerons des émotions intégrées, mémorisées mais incapable de réapparaitre à la conscience en cas d’appel. Ceci ne veux pas dire qu’elles sont inutiles car elles ont servies de fondements à la construction des strates plus formulées. Ne faisons pas l’erreur de donner trop d’importance à ce que nous pouvons concevoir (le vécu cognitif) au détriment de ce qui nous échappe (le vécu émotionnel). Mea culpa, c’est mon défaut majeur !  

Dans les représentations mentales qui apparaitrons à notre conscience quand nous devons réagir à un événement ce sont de toute évidence les plus récentes, les plus formulées (et peut-être les plus accessibles) qui seront privilégiées. Les plus anciennes ne nous apparaitrons pas de façon consciente mais joueront quand même un rôle dans notre analyse critique car elles seront implicitement présentes dans les représentations conscientes.  

Évidemment si un événement est intégré de façon erronée dans l’empilement du réseau de la conscience, il se produira des incohérences dans sa construction. Imaginez un maçon qui construit un mur en parpaings bien alignés horizontalement. Si tout d’un coup un parpaing est mal posé, que sa surface n’est pas bien horizontale toutes les autres pièce posée sur lui partirons de travers et toute une partie du mur sera bancale. Il en est de même pour la conscience et tout élément intégré de façon erronée, incohérente génèrera une « pile » en incohérence avec l’ensemble du système. Toute analyse s’appuyant sur ce réseau erroné conduira à développer ce « cancer de la conscience ». Toute analyse s’appuyant à la fois sur ce réseau erroné et sur le réseau cohérent conduira le sujet à une position ambiguë, incertaine, et frustrante.

Notre conscience est faites de ces « mini » incohérences que nous avons pris l’habitude de gérer. Ce n’est que lorsque ces incohérences seront marquées quelles pourront déboucher sur des pathologies de dissociation de la mémoire (attitudes bipolaires, schizophrénie, voire autisme) ou pourront accroitre, pour des consciences cognitives rigides, les tendances au narcissisme et à la paranoïa.

Conclusion

L’énergie apportée aux cellules vivantes sous forme d’oxygène, de sucre,  associée à leur capacité d’assimilation va définir la vie, son organisation et son évolution. L’énergie apporté à la conscience sous forme d’information, de messages structurés , va définir le vécu. (le vécu étant la conscience de vivre)

Privé de cet apport, l’homme (totalement isolé, sans possibilités de communiquer) perd toute structure mentale organisée, il périclite dans une forme de folie chaotique, puis de vécu végétatif. Pour tout enfant, l’apport de cette information par son milieu environnant (parents, proches) est une nécessité vitale à sa structuration et à son développement normal.

Pour véritablement vivre « en homme », l’homo sapiens a besoin de la communication. C’est l’échange d’informations structurées qui fait le vécu de l’homme et le différencie de l’animal.

L’animal vit de ses émotions, l’homme de son vécu à travers sa conscience cognitive. L’animal vit sur l’instant, l’homme vit dans le temps de son récit historique.

PS : Ceci peut résoudre le problème de la modélisation de la construction de la conscience, mais il reste à définir comment cette mémoire peut être utilisée, comment les éléments reviennent à la conscience quand un événement la sollicite. Il reste encore bien du « pain sur la planche ».

On pourrait pour cela s’inspirer des algorithmes de l’Intelligence Artificielle, notamment ceux de la médecine, qui permettent à partir d’une série d’images mémorisées de retrouver celles qui correspondent à votre cas et de faire un diagnostic. Il ne serai pas étonnant que l’algorithme de recherche puisse être adapté à notre conscience, et que la façon dont il fouille les parmi les images mémorisées reliées par des relation de signification (des critères) puisse s’adapter à la recherche dans une mémoire cognitive formée d’images mentales liées entre-elles par des relations logiques de dépendance.

L’ordinateur est issu du cerveau humain, rien ‘étonnant qu’il puisse en être une représentation, une formalisation, un modèle. Après tout, c’est bien la fonction d’un modèle d’être un outil de travail pour manipuler ce que l’on ne peut comprendre

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