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La notion de temps et d’espace telle que nous la pratiquons aujourd‘hui a été introduite par Isaac Newton dans sa théorie de la gravitation universelle. Pour Newton, le temps et l’espace sont deux grandeurs indépendantes et universelles. Quel que soit la définition de l’espace et de la matière, le temps s’écoule indépendamment des autres grandeurs. De même pour l’espace, qu’il soit peuplé ou non de matière, qu’il soit soumis ou nom au temps, il existe en soi. Ces deux grandeurs ont une existence intrinsèque et sont les contenants de la matière et des forces qui la régissent. La théorie réunie donc les quatre composantes de l’univers que sont le temps, l’espace, la matière, et l’énergie. C’est la vision de l’univers que nous utilisons tous dans notre vie courante. L’écoulement du temps nous définit le passé, le présent, et le futur. L’espace nous définit les notions de distances et de positions relatives. Dans notre vie de tous les jours c’est encore la vision Newtonienne de l’univers qui prévaux. Le temps nous définit l’histoire, et l’espace la géographie.

Pourtant, dès 1905, A. Einstein publie da théorie de la relativité restreinte qui remet totalement en cause les représentations Newtoniennes.

Le temps et l’espace ne sont plus deux grandeurs indépendantes mais une seule et unique grandeur appelée espace-temps. Cette dernière peut être vue comme l’ensemble des relations de causalité qui régissent les interactions entre les éléments de l’univers. Le temps n’est plus un flux qui s’écoule, mais la hiérarchie des relations de cause à effet entre les divers éléments. On remplace la notion d’avant et d’après par la notion de cause et d’effet. L’histoire n’est plus un flux, mais une suite de dépendances. Le fait historique n’est plus un élément en soit, tangible, mais plutôt la représentation formalisée d’une causalité. Ceci entraine que si l’on voulait agir sur l’histoire il serait impossible d’agir sur les faits, mais qu’il faudrait plutôt agir sur les relations de dépendances. L’histoire ne serait plus affaire de faits historiques, mais affaire d’un réseau complexe de dépendances entre les entités qui la peuplent.

Dans la vision Newtonienne du temps, on peut définir une simultanéité entre deux événement, pour peu qu’ils surviennent au même moment, dans le même temps.

Dans la vision relativiste, au contraire la simultanéité n’existe plus. En effet, chaque entité, chaque individu par exemple , possède son propre temps associé à sa position dans l’espace-temps. Chaque individu à sa propre histoire (ensemble des relations qu’il a développé avec son environnement) différente de celle des autres, et chacun inscrit son histoire personnelle de façon différente dans la grande histoire de l’univers. Chacun a donc sa position propre dans l’espace-temps qui définit son identité. Bien entendu, dans la mesure ou les histoires personnelles des divers individus de la planète sont très proche, nos positions relatives dans l’espace-temps sont très voisines, et la vision Newtonienne du temps et de l’espace continue à fournir une représentation acceptable de notre vécu.

Cette nouvelle conception de l’espace et du temps nous permet d’envisager des notions toutes nouvelles. Dans la vision Newtonienne le temps s’écoule du présent au passé, ou du présent au futur. Le passé n’existe plus et n’est accessible que dans le souvenir, le futur n’existe pas encore et ne peut être envisagé que dans la prospective, le présent est si fugace qu’il ne représente qu’une vue de l’esprit, soit trois réalités virtuelles. Dans la vision relativiste le passé et le futur coexistent, et le présent n’existe pas en tant que tel, mais en tant que position dans l’espace-temps. Bien sur un observateur ne peut appréhender que son présent définit par la position qu’il occupe dans l’espace-temps, cependant le passé et le futur existent bien en parallèle.

Alors que dans la vision de Newton la vision du futur ou le voyage dans le temps sont inenvisageables, dans la vision relativiste, au contraire, ce genre d’exercice n’est pas exclu. La représentation de l’histoire comme un faisceau de dépendances logiques entre les divers éléments de l’univers entraine la disparition des notions de passé, présent, et futur, pour la remplacer par un grand réseau de relations logiques représentant le nouvel espace-temps.  Le problème n’est plus de savoir si le futur ou le passé existent, ceci est acquis, mais de trouver le moyen d’y accéder. Partant de là, on peut envisager toutes sortes de jeux dans lesquels le voyage dans le temps, la vision prémonitoire de l’avenir seraient possibles. On peut même envisager que la modification du passé pour induire une modification du futur pourraient se produire. Par contre il ne s’agirait pas, pour influer sur le futur, de modifier un fait historique dans le passé, puisque les faits ne sont plus une réalité objective, mais plutôt de modifier des éléments des relations entre les diverses entités impliquées puisque ce sont elles qui définissent l’Histoire.

On peut, de même, imaginer un vision de l’histoire du monde sous forme d’un cercle infini. Au début, à l’époque du BigBang toute la matière (l’énergie) était concentré en un point infinitésimal. Puis après l’éclatement du BigBang se sont formés les corps célestes, le galaxies, … et les trous noirs. Ceux-ci vont absorber petit à petit, et de proche en proche tous les corps celeste, puis les plus petits trous noirs, jusqu’a ce qu’il ne reste qu’un seul trou noir qui contiendrai toute la matière de l’univers … une sorte de début d’un nouveau BigBang qui recyclerai l’histoire de l’univers !

 Tout ceci n’est bien sûr qu’un jeu de l’esprit, mais qui sait si un jour…

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