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Comment retrouve-t-on dans sa mémoire ?

Dans mes récents « post » j’ai montré comment, de proche en proche, se construisait le réseau de la conscience fait d’images mentales (mémorisation des perceptions) et de leurs relation logique de comparaison qui leur donne leur sens, leur valeur.

Il reste un mécanisme à élucider qui est celui de l’utilisation de ces informations stockées pour en  faire une véritable mémoire. En effet, stocker des informations c’est bien, mais si on n’a pas le moyen de les retrouver en cas de besoin cela ne sert à rien.

Comment à une question trouve-t-on la réponse en sollicitant notre mémoire ?

D’abord quelques observation :

Lorsque vous êtes face à une définition de mot croisé comme par exemple la célèbre : «  Vide les baignoires et remplit les lavabos » votre recherche va commencer par une recherche d’analogie (car c’est souvent sur cette base que sont conçues les définitions). Baignoire vous conduit à bain, lavabo à salle de bain ou toilette, mais ceci  reste infructueux. Mais, si, baignoire vous fait tout à coup penser à place de théâtre (orchestre, baignoire, balcon) vous pouvez relier les deux partie de la question car théâtre implique également toilettes. C’est bien sûr à l’entracte que se vident les places de baignoire pour remplir les toilettes.

C’est le cheminement classique d’une recherche dans la mémoire.

Nous avons tous vécu les cas ou on nous pose une question, nous sommes sûr de connaître la réponse mais elle ne vient pas à notre connaissance (on dit « je l’ai sur le bout de la langue). Il nous manque la clé d’entrée dans la mémoire pour orienter nos recherche. Dans l’exemple précédent c’est l’analogie Baignoire-place de théâtre qui a été la clé d’entrée pour trouver la solution de l’énigme. Sans cette analogie nous serions restés sans réponse.

Quand nous recherchons quelque chose dans notre mémoire plusieurs clés d’entrée se présentent à nous. Chacune détermine un chemin qui pourrait nous conduire à la réponse recherchée. Nous examinons toutes ces pistes. Certaines s’avèrent des voies sans issues, certaines s’avèrent fructueuses et nous amènent à la solution. Si, au moins, l’une des clés positives ne se présente pas à notre conscience nous ne trouverons pas le chemin qui mène au résultat attendu.

Les clés sont trouvées par analogie et permettent de définir divers périmètres de recherches qui seront explorés indépendamment. Les chemin d’exploration seront les liens logiques, les relatons, entre les images mentales mémorisées dans la construction de la conscience. Ces liens sont donc des chemins réversibles utilisés dans un sens pour la construction du réseau de conscience et en  sens inverse pour fouiller dans la mémoire.

Reste maintenant à expliciter comment l’analyse d’un message peut aller chercher dans nos souvenirs les analogies (clés d’entrée dans la conscience = critère de recherche) et comment  à partir d’elles peut on suivre le cheminement qui nous mènera à la solution. Existe-il-dans notre conscience un système d’indexage (comme dans la mémoire d’un ordinateur) qui permet, de proche en proche, de suivre un cheminement, cela fait-il partie de la construction des liens logique de relation entre les images mentales ?

Rappelons que dans un apprentissage il y a eux phases bien distinctes et indispensables.

  1. La création du lien logique qui relie entre elles les images mentales
  2. L’inscription de ce lien logique dans le réseau de la conscience

Cette deuxième phases est absolument indispensable pour qu’une idée devienne un souvenir. Nous la faisons inconsciemment tous les jours, mais consciemment quand par exemple un comédien, ou nous, apprenons un texte « par cœur ». Je lis une phrase, je fais un effort de mémorisation pour m’en souvenir, je la récite pour vérifier qu’elle est bien apprise !

P.S. Pour illustrer la notion d’image mentale faisons une petite expérience à partir d’une notion totalement abstraite comme le gout. :

Essayez de vous souvenir du gout (je devrais dire de l’odeur) de la confiture d’orange et essayez de visualiser l’image qui se présente à vous.  Vraisemblablement vous ne voyez rien, ou peut-être une vague impression de couleur ou de flou.  Essayez maintenant de vous remémorer le gout de la confiture de fraise. Là encore vous ne voyez rien, mais cependant ce qui vous apparaît n’est pas ce qui vous apparaît en vous remémorant le gout de la confiture d’orange. Voilà deux expérience dans lesquelles vous ne voyez rien … mais ces eux riens sont différents. Ce sont simplement deux impressions qui n’ont pas de représentations visuelles, cognitives. Ce sont ces images mentales qui nous habitent.

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