Né en 1914, Paul Rouillier décède
en 1998, nous laissant une œuvre importante et encore très
mal connue. Prenez le temps de la découvrir. Visitez le site
qui lui est consacré, (environ 450 toiles et objets divers,
dont beaucoup sont disponibles à la vente.
www.rouillier.com )
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Paul Rouillier, Le Geranium
L. 50 cm. ; H. 65 cm. - 1976
Acrylique sur toile
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Paul Rouillier, La lavande
L. 65 cm. ; H. 50 cm. - 1988
Acrylique sur toile
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1988, c’est l’époque où Paul Rouillier
abandonne l’art en temps que « prétexte esthétique
» pour lui redonner sa fonction sociale de communication.
Cette exposition se présente comme un défi
: Peut on traduire plastiquement l’émotion ressentie
à partir d’une odeur ?
Paul Rouillier s’est vu proposer 12 odeurs (Matières
premières pour la parfumerie), dont la plupart lui étaient
totalement inconnues, pour tenter d’en proposer une représentation
graphique. La question étant : cette représentation
sera t’elle facilement accessible aux gens du monde des odeurs,
c’est à dire peut on trouver un langage commun au monde
du plasticien et du parfumeur ?
Si certaines des odeurs n’étaient pas nouvelles pour
Paul Rouillier (Rose, Lavande, citron, menthe) et peuvent conduire
à des représentations archétypales, d’autres
lui étaient totalement inconnues (Jasmin, Castoréum,
Civette, Santal, Vétiver, Mousse de chêne, Géranium,
Bergamote). Une odeur est à classer à part : le Patchouli
dont la représentation fournie par l’artiste et à
la fois celle de l’odeur, mais aussi empreinte de l’imagerie
« Hippie 1960 » qui s’attache à
cette essence.
De façon générale, la liaison odeur-représentation
graphique est parfaitement intelligible pour les gens qui connaissent
bien les odeurs. (comparaison entre la liste des odeurs et les tableaux
proposés).
Les notes légères sont traduites par des tons clairs,
les notes lourdes par des tons foncés.
Les notes fleuries sont plutot rosées, vert pâle ou
jaune. Les notes animales marrons. Les notes boisées ocres,
beiges, ou grises.
La diffusion de l’odeur se traduit dans la structure même
du tableau. Veticale pour les notes « montantes », horizontale
pour les notes « de fond », circulaire pour les notes
à diffusion sourde.
... une ne façon de faire « beau » et de parler
aux autres.
Pour découvrir la biographie de Paul Rouillier et le catalogue
raisonné de son œuvre :www.rouillier.com
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